THOMAS ENHCO: Fireflies
EN SPECTACLE
Mardi 2 juillet Cinquième Salle (Montréal)
Dans le cadre du Festival International de Jazz de Montréal
Jeudi 4 juillet Le Cerce (Québec)
Dans le cadre du FEQ

Montréal, juin 2013 – Avec Fireflies, son troisième album, disponible sur les plateformes numérique, Thomas Enhco s’empare, à 23 ans, d’un destin qui lui ouvre les portes d’une reconnaissance internationale. Il sera de passage au Festival International de Jazz le 2 juillet à la Cinquième Salle de la Place des arts et au Cercle de Québec dans le cadre du FEQ le 4 juillet. Il y présentera entre autre les pièces de Fireflies en formule solo et trio, accompagné de Chris Jennings à la contrebasse et de Nicolas Charlier à la batterie.

En choisissant tout d’abord de produire lui-même Fireflies, il élabore  minutieusement  les  conditions  idéales  dans  les- quelles il souhaite enregistrer, s’entoure de musiciens qu’il connaît sur le bout des doigts après deux ans de tournée, et s’inscrit d’emblée dans l’exigence.

En prenant le parti de composer entièrement les treize pièces de cet album à l’exception d’une reprise, Träumerei, in Kinderszenen, Op. 15 de Robert Schumann le jeune pianiste prodige s’affirme comme un musicien majeur de sa génération, un compositeur juste, qui place la mélodie au centre de tout, et un leader maîtrise mprovisateur à la personnalité fascinante qui maîtrise les codes, sublime le discours, absorbe les influences et ancre sa musique dans une certaine idée du lyrisme.

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Fireflies illustre bien la dualité qui existe dans le répertoire que nous présente Thomas Enhco : une exploration du clair- obscur. Alors que les titres nous parlent de Trains de Nuit, de fantômes You’re Just a Ghost –  ou de déserts féériques Wadi Rum la musique cache dans les replis de ses aspects sombres et mélancoliques des mélodies lumineuses et amples, elle se voile d’onirisme et brille de son mystère. C’est là toute la force de cet album : la puissance narrative, la sincérité totale des musiciens, le feu de leur passion ravageur et l’intensité de leur jeu. L’art du trio y apparaît dans toute sa splendeur. L’entente musicale et humaine qui lie les trois protagonistes de cette aventure est plus que présente : elle est palpable.

Depuis 3 ans, Thomas Enhco a connu une ascension fulgurante dans le monde musical : lauréat du Concours Martial Solal, vainqueur des Django d’Or 2010, compositeur de deux musiques de film et vainqueur du FIPA d’Or 2012 pour l’une d’elles, concerts à un rythme effréné dans le monde entier (plus de 130 en 2011, dans 14 pays et sur 4 continents), il a multiplié les projets audacieux en solo, duo, trio et quartet, et a déménagé cette année à New York, où il a récemment enregistré avec ses héros Jack DeJohnette (Miles Davis, Keith Jarrett…) et John Patitucci (Chick Corea, Wayne Shorter…).

Né en 1988, il commence le violon à 3 ans et le piano à 6 ans, étudie le classique et le jazz dans les deux instruments, écrit ses premières compositions et donne ses premiers concerts à l’âge où, normalement, on joue aux billes dans la cour de récreation.

http://www.thomasenhco.com