Le nouvel album en magasin le 12 mars
Paolo Fresu – trompette, bugle
Bebo Ferra – guitare
Paolino Dalla Porta – contrebasse
Stefano Bagnoli – batterie
Montréal, mars 2013 — Le Paolo Fresu Devil Quartet porte décidément bien son nom car ce Desertico est diablement beau. Les compositions sont individuellement signées par les membres du quartet à l’exception d’une version envoutante de (I Can’t Get No) Satisfaction qui ouvre l’album et d’une interprétation poignante de Blame It On My Youth. La complicité qui lie les 4 acteurs de ce quartet transpire. Tous ne font qu’un ou se complètent créant ainsi un feeling contagieux qui provoque à l’écoute de l’album un double sentiment de plénitude et de jubilation. Desertico est sans nul doute l’un des évènements Jazz de cette rentrée 2013.
Dans sa trompette coule la même sève qui a donné du prestige et du glamour à la nouvelle vague du jazz européen et une sonorité tendrement acidulée, avec ce quelque chose de tranchant dans le phrasé, elliptique et somptueusement délié, ces lignes nettes, précises, élégantes et simultanément une certaine langueur méditerranéenne, une sensualité ultra sophistiquée toute en nuance. Il est à l’origine de plusieurs formations: son quintet historique avec lequel il joue depuis maintenant 30 ans puis le Paolo Fresu Devil Quartet qu’il crée en 2004 avec des musiciens et d’amis d’exception: Bebo Ferra (guitare), Paolino Dalla Porta (contrebasse) et Stefano Bagnoli (batterie).
Paolo Fresu est l’un des plus grands trompettistes de jazz d’aujourd’hui, l’un des plus titrés et l’un des plus sensibles et généreux. Paolo Fresu, c’est surtout une sonorité, pleine, claire, tranquillement joyeuse, dont il émane une certaine lumière, directement inspirée de ses maîtres, Miles Davis et Chet Baker.