Une porte vers le merveilleux monde du 3D!


L’ordinateur « préhistorique » occupait plusieurs salles sur la plu­part des planchers de grands édifices – environ 60 ans plus tard, on peut faire plus avec un appareil de poche, et ce, sans même considérer l’espace requis pour le stockage de données.

En 1915, le téléphone tel qu’on le connaît aujourd’hui, fait son apparition. Plus de 60 ans plus tard, il est commun dans presque tous les domiciles canadiens. Le téléphone est fixé au mur et  porte un cordon de moins de deux mètres. Les «chanceux» ont un modèle de table qu’on appelle «portatif», puisqu’on peut se déplacer avec dans la pièce. Les années 1980 nous annoncent le téléphone cellulaire – une «brique» de quelques milliers de dollars ou un appareil branché à un bloc d’ali­mentation de plusieurs kilos pour nous donner quelques minutes de communication, au prix modique de 2,00 $ la minute. Vingt ans plus tard, on a un téléphone que l’on peut transporter facilement dans nos poches et qui possède une durée d’appel de quelques heures pour quelques sous la minute. Un autre dix ans s’écoule et, maintenant, on peut jumeler le téléphone et l’ordi­nateur – et moins de cent ans se sont écoulés.

On arrive maintenant à 1936 et la première télédiffusion a lieu à Londres. Neuf ans plus tard, il n’y a pas plus de 7 000 télévisions répandues à travers les États-Unis et seulement  neuf postes de télévision dont trois à New York, deux dans chacune des villes de Chicago et Los Angeles et un à Philadelphie et Schenectady (New York). Il faudra attendre 17 ans avant la prochaine innovation, la télévision en couleur, l’invention que Time Magazine prononce inutile et futile. Et de 1953 à 1997, rien de vraiment spectaculaire ne se passe dans le monde de la télévision. En 1998, on a droit à la télévision numérique et, du même coup, à la télévision haute définition. En même temps, les manufacturiers de télévision nous font la première offrande de la télévision à écran réellement plat, soit les modèles au plasma et à ACL. Et enfin, les améliorations s’enchaînent à un train d’enfer : écrans plus minces, plus écoénergétiques, taux de contraste plus élevés, durée de vie utile étendue, éclairage à DEL, etc.

Nous voici maintenant en octobre 2010 et nous nous voyons offrir la toute dernière évolution en télévision, soit l’affichage tridimensionnel.

Cette merveille de technologie nous est arrivée très tôt un vendredi matin (tout juste avant que je parte pour l’Exposition CEDIA à Atlanta). L’appareil fut livré avec un lecteur Blu-ray BD-C5900 de Samsung, deux paires de lunettes actives pour le visionnement 3D et une copie du film Monsters vs Aliens, toujours en format 3D. Je dois vous dire que lorsque nous avons vu les deux livreurs se débattre avec ce gros colis, on s’est inquiété (inutilement) à savoir si nous serions capables de le déplacer à son endroit de repos final, soit notre salle de cinéma-maison au sous-sol. Je dis bien inutilement, puisque ma conjointe et moi avons réussi le déplacement sans efforts surhumains. Une fois le téléviseur en place, j’ai passé à la connectivité. Deux des quatre entrées HDMI ont servi (une pour le BD-C5900 et une autre pour notre récepteur satellite 6131 de Bell ExpressVu) pour compléter notre connectivité. Avant de vous livrer mes impressions et les résultats de mon banc d’essai, je passe maintenant aux caractéristiques du téléviseur.

Cette série d’écrans au plasma offre une pleine résolution HD, soit de 1 920 x 1 080p, et ce, sur un écran de 58 po ou 147 cm (en diagonale). Côté proportions, une taille de 138,8 cm de large, 84,9 cm de haut (91,7 cm sur son pied fourni), de même qu’un profile ultra svelte de 3,59 cm (33,8 cm incluant le pied), et un poids surprenant de 40,0 kg inclusif (33,3 kg pour le téléviseur seul) sont affichés. Ce modèle n’est cependant pas livré avec des lunettes actives 3D, ce qui peut être un petit faible de la part de Samsung, mais très pardonnable en un sens, spécialement quand on considère que ces lunettes ne se vendent pas vraiment plus que 200 $ la paire.

Pour ce qui est de la connectivité, on y retrouve une prise pour vidéo à composantes, une entrée à vidéo composé (composite), une prise Ethernet (LAN), quatre prises HDMI v 1.4 avec 3D et canal de retour audio, ainsi qu’une prise analogique pour PC (D-SUB15) avec une prise 3,5 mm pour audio, une prise RF (coaxiale pour antenne), une prise RS-232 (contrôle A/V) et deux prises USB. On y retrouve aussi une sortie audio analogique (sur une prise 3,5 mm stéréo) et une prise pour audio numérique optique. L’entrée RF s’achemine à un syntoniseur trifonctionnel, soit NTSC, ATSC et QAM CLEAR (câble numérique), lequel n’a pas été testé pour ce banc d’essai, puisqu’on n’a pas accès ici à ces services. On y retrouve aussi deux haut-parleurs dynamiques (15 Watts chacun) qui possèdent une très belle qualité sonore, spécialement quand on considère qu’ils se pointent vers le bas et la minceur de l’unité. Une multitude d’autres caractéristiques sont aussi incluses, mais une recherche simple sur le site Internet de Samsung peut vous en dire beaucoup plus à ce sujet. Je ne me limiterai maintenant qu’à celles dont je me suis servi, une liste assez complète tout de même.

Premières impressions
Une fois à sa place d’honneur au centre de notre système de cinéma maison et la connectivité complétée, nous passons à la mise en marche. À première vue, la qualité de l’image est ahurissante. On penserait vraiment une fenêtre magique qui nous transporte directement au feu de l’action. Branchée au récepteur satellite 6131 de Bell ExpressVu, avec un câble HDMI (HDPROMKII d’Ultralink) par l’intermédiaire de récepteur audiovisuel VSX-94TXH de Pioneer Elite, je dois avouer que chaque émission, évènement sportif, bulletin de nouvelles et même les publicités, prennent une air de nouveauté et de vie, comme je n’en ai pas vu depuis longtemps.

Peut-être que les cinéphiles ne seront pas d’accord avec mon opinion, mais je me suis senti complètement emballé dans les films que j’ai visionnés à cet écran. Ce téléviseur livre une image de profondeur sans égale – et je n’ai même pas encore activé la fonction 3D ! Les visages ont une qualité de réalisme qu’on doit voir de nos propres yeux, pour pouvoir vraiment apprécier le sentiment d’appartenance qu’on ressent. On croirait réellement que le cadre de la télévision est actuellement un portail vers un autre monde. Regarder un match du CH sur le PN58C8000 nous donne tous les frissons qu’on éprouverait au Centre Bell, à l’exception possiblement de ceux fournis par la température ambiante de l’arène (et peut-être le choc dû au prix des consommations !).

En plus du film 3D mentionné ci-dessus (et dont je parlerai de façon plus détaillée plus tard), j’ai eu l’occasion d’apprécier le deuxième film de la série IRON MAN (Iron Man 2) avec Robert Downey Jr. et Gwyneth Paltrow, parmi tant d’autres. L’action et les effets spéciaux se sont déroulés sans artéfacts évidents et toujours les tonalités de la chair et les couleurs des costumes étaient vives et sans reproche. Je n’ai pas remarqué de parasites vidéos, de « macro-bloques », ni de croisement de couleurs. La profondeur des images nous transportait sur la scène avec les comédiens et l’on pouvait difficilement se séparer de ce qui s’y passait. Dans les scènes affichant le prototype argenté de l’armature Mark II, on pouvait presque y voir notre propre réflexion !

Le deuxième film que j’ai eu le plaisir de visionner sur cet ensemble a été Clash Of The Titans (Le Choc des Titans). Ici, les monstres CGI (générés à l’ordinateur) manquent de beaucoup la cible. Pas grave, puisque les vista et les personnages sont très fidèlement et judicieusement reproduits. On a encore droit à un sentiment de participation et d’interaction avec la distribution. Et tout comme le film précédent, je n’ai pas vu d’erreurs de décodage numérique ni de parasites vidéo évidents. Par contre, on m’a pointé qu’avec un écran de cette taille et de cette haute qualité, il devient assez facile de trouver les effets d’écran-masque d’arrière-plan sur certaines scènes, une méthode d’usage commun dans les tournages de films depuis la très jeune enfance de ce médium. En l’occurrence, on pourrait dire que Samsung nous a livré un produit qui dépasse remarquablement les capacités de duperie électronique disponible aux cinéastes.

Qu’en est-il du visionnement en 3D ?
Passons maintenant au visionnement en trois dimensions. Comme mentionné ci-dessus, le film fourni était Monster vs Aliens en format 3D. J’ai branché le BD-C5900 directement à l’une des entrées HDMI du PN58C8000 avec un autre fil HDPROMKII d’Ultralink et la sortie numérique optique s’est retrouvée attachée au VSX-94TXH. Dès l’ouverture du film, on a eu droit à un spectacle sans pareil. C’était vraiment stupéfiant – une vrai merveille ! Même si ce n’était qu’un dessin animé, on aurait pu croire que ces personnages auraient pu être réels. Le bon sens nous dit bien que non, mais nos yeux nous disent oui. Certaines scènes nous faisaient sortir la main, pour voir si on pouvait toucher les objets qui paraissaient tout près de nous. On pouvait clairement distinguer l’emplacement des objets les uns par rapport aux autres ; ceux de l’avant-plan prenaient définitivement précédence sur ceux du mi-cadre, et ceux de l’arrière-plan se voyaient clairement prendre place juste hors de portée. Dans une scène en particulier du film, un des personnages joue avec une palette de bois à laquelle est fixée une balle par un cordon élastique. Tout à coup, la balle est lancée vers nous et notre réaction immédiate est d’exécuter une manœuvre défensive afin d’éviter de se faire heurter. Si ce n’eut été de la réaction commune, on aurait pu se moquer l’un de l’autre, mais non… la même réaction et la même petite honte !

Et pour ceux qui pensent qu’il n’y a pas de contenu 3D sauf pour les films… Attention ! ExpressVu vous réserve une petite surprise ! Le poste 1933 vous attend ! (N.B. que ce poste n’est disponible qu’aux abonnés au service haute définition avec un modèle 6131 ou 9241). Plusieurs scènes nous sont offertes ici. Il y en a une, en particulier, qui nous fait voir une forêt tout près d’un lac (ou peut-être un fleuve) et la caméra s’avance vers l’eau. La profondeur d’image est vraiment époustouflante ! On croirait réellement que le cadre du téléviseur est un portail appartenant à un monde ultérieur – complètement fascinant. L’illu­sion se vend en entier lorsque la scène change pour un biplan qui survole un paysage pittoresque, et maintenant, non seulement voit-on une image de grande profondeur, mais aussi, l’avion prendre place très évidemment à l’avant de l’image et être visiblement séparé du reste de la scène.

Le 3D à l’honneur encore et encore !
Comme vous le savez peut-être déjà, les sports ont joué un rôle de leadership dans l’adoption du 3D. Cet été, plusieurs matchs de soccer de la coupe du monde ont été offerts en 3D. Malheureusement, il n’y avait pas beaucoup de modèles de télévision disponibles pour en prendre avantage, et en plus, les diffuseurs n’étaient pas certains de leurs capacités de nous faire parvenir ces signaux. Tout va changer le 11 décembre 2010 lorsque la Ligue Nationale de Hockey et la CBC (chaîne anglaise de la Société Radio-Canada) nous offrira le match qui opposera nos Canadiens de Montréal aux Maple Leafs de Toronto en direct du centre Air Canada à Toronto. Et l’expérience se répétera le 20 février 2011 quand nos Glorieux s’opposeront aux Flames de Calgary à partir du Stade McMahon à Calgary, pour le match annuel du « Heritage Classic ». Mes amis chez ExpressVu m’ont déjà soufflé à l’oreille qu’ils seront fiers de nous offrir ces deux matchs en format tridimensionnel – vous devrez vous informer auprès de votre distributeur de programmation local pour voir si votre fournisseur de câblodistribution fera de même. Triste nouvelle pour moi, puisque ce magnifique engin de rêves aura repris le chemin du retour chez Samsung bien avant ces dates anticipées.

Visionnement en 3D de contenu 2D
Mais est-il possible de voir en 3D vos émissions préférées, tournées en simple 2D ? Une fois de plus, le PN58C8000 vous vient en aide. Vous n’avez qu’à mettre vos lunettes actives, appuyer sur le bouton 3D de la télécommande et VOILÀ ! Le tour est joué ! Votre émission prend un air de réalisme que vous n’auriez pas cru possible. Effectivement, la sensation n’est pas la même qu’avec un film ou une émission tournée en 3D, mais c’est tout de même très plaisant !

Plusieurs caractéristiques sont offertes
Le PN58C8000 de Samsung offre une multitude de réglages pour l’utilisateur, mais certains d’entre eux ne sont pas évidents. Pour commencer, si vous voulez choisir le mode d’écran qui supporte le plein HD, soit le 1080p, vous devez vous rendre à l’option Taille du sous-menu Options d’image du menu Image (les titres des menus principaux sont affichés à la gauche de l’écran) et choisir « Plein écran », et vous aurez droit à une image qui se jumellera parfaitement aux 1 920 x 1 080 pixels de l’image de source.

Pour aider les vidéophiles en herbe, cette série de téléviseurs offre deux « Motifs Professionnels » pour aider à régler l’image. Le premier (nommé tout simplement Motif 1) est un écran qui sert à régler le niveau de contraste et de luminosité. Le second (je vous laisse deviner son nom), sert à aider à régler le niveau de couleur et la teinte. **ATTENTION** Pour effectuer ce dernier, il est nécessaire d’avoir un filtre bleu ATSC (ou NTSC) afin de voir proprement le résultat. Les modes de visionnement d’écran sont : Dynamique (ou l’image est TRÈS vive) ; Standard – qui peut très bien servir pour des évènements sportifs ; Détente (mon mode de préférence) qui semble offrir les images les plus naturelles (à mon avis) et Cinéma qui est approprié pour les films.

Deux autres options se réservent (ou du moins DEVRAIENT se réserver) aux experts équipés d’outils d’étalonnage, soit le Cal-Night et Cal-Day, qui signifient une image calibrée par un professionnel pour le visionnement en salle assez sombre et le second pour une salle éclairée (ou pour le visionnement de nuit et de jour respectivement). Ici, Samsung offre un vaste éventail de réglages avancés, tels que le contrôle de la tonalité du noir, le réglage (ou non) du contraste dynamique, le réglage du Gamma, le choix d’espace de couleurs, l’équilibrage du blanc général (ainsi que l’équilibrage des blancs sur 10 plages dynamiques), un réglage pour les tons de chair et quelque chose qu’ils ont nommé « Amélioration des bords ». On peut aussi choisir (dans le sous-menu Options d’images) la nuance des couleurs avec quatre options, soit Froid, Normal, Chaude 1 et Chaude 2.

Comme tout bon téléviseur, on nous offre le choix de réduction de bruits numériques sur au moins deux plans ainsi qu’un mode Film à quatre options, soient Off, Auto 1, Auto 2 et Cinema Smooth (qui ne doit être actif qu’avec du 24p). Un autre sous-menu nous propose les options de protection d’écrans, celles-ci incluant notamment une option nommée « Défilement » qui fait un balayage d’une image passant du blanc au noir, en vue de réduire ou d’éliminer la rétention d’images fixes (ce qui est d’ailleurs presqu’éliminée de nos jours).

Le temps passe, et mon logiciel de colorimètre n’est toujours pas arrivé, alors je ne suis pas en mesure d’exploiter les tests complets d’étalonnage, ni dresser des graphiques qui démontreraient la performance de ce téléviseur sur une échelle de gradation de blancs (ou de gris, si vous préférez). Peut-être aurai-je la chance de vous écrire ces résultats dans un addendum futur ?

Internet TV
Une des caractéristiques les moins évidentes du PN58C8000 est son Internet TV (télé Internet) qui nous donne accès à plusieurs sites sociaux populaires tels que Facebook, Twitter, et évidement Youtube. Malgré qu’il nécessite un compte pour accéder aux deux premiers, Youtube est disponible dès que le téléviseur est branché à votre réseau. Je me suis servi de la télécommande pour choisir Youtube. Aussitôt fait, j’ai vu à la gauche de l’écran, une liste d’entêtes qui cherchaient à m’aider afin que je puisse naviguer sur ce site populaire. On y retrouve des regroupements de vidéos classifiés parmi les «plus populaires», «plus récents», etc.

En sélectionnant un des vidéos de la rubrique « populaires », un écran témoin apparaît à la gauche et l’on remarque une description dans un volet, à la droite de celui-ci. Hmmm… Légèrement petit, cet écran – spécialement sur un écran de 58 po ! Alors j’appuie sur la touche « Enter » de la télécommande et Pouf ! Le clip occupe immédiatement TOUTE la grandeur de l’écran du téléviseur ! En outre, la qualité de l’image est particulièrement bonne ! On a du son qui provient des haut-parleurs de la télévision et, encore là, c’est plus que passable. Par ailleurs, si je veux voir un de mes clips préférés ? Dans la section « Recherche », j’ai tapé quelques mots-clés pour vérifier si je pouvais y retrouver des vidéos que je connaissais. Comme tout engin de recherche, plus d’informations vous lui donnez, meilleurs sont vos résultants ! Et voilà ! J’ai le clip désiré. Le système fonctionne tel que prévu. Il ne reste qu’à voir si les services comme Netflix nous permettront de télécharger nos émissions de télévision et nos films préférés. (N.B. Ceci est possible avec une console de jeux PS3 et/ou une Wii avec un abonnement au service de Netflix, même ici au Canada !)

Un vrai délice !
L’expérience qu’on a vécue avec le PN58C8000 de Samsung a été TRÈS plaisante, même si celle-ci a été de trop courte durée ! Les images et les couleurs étaient très précises et possédaient une « vie » ou un réalisme étonnant, et tous ceux qui sont passés chez-moi pour en témoigner, ont été bien surpris et enthousiasmés de ce qu’ils ont vu – tous ont demandé à quel prix se vendait ce bijou et où et quand il serait disponible à l’achat. Si je devais lui faire un reproche, j’aurais aimé pouvoir reproduire un niveau de noir plus profond, mais ça, ce serait frôler la perfection ! Je souhaite bien que les gens du Marketing de Samsung ne soient pas pressés de récupérer leur téléviseur… Je le garderais en toute sécurité, et ce, pour aussi longtemps qu’ils le voudraient bien !

RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX
Prix : 3 599 $
Garantie : 12 mois, pièces et main-d’oeuvre
Fabricant et distributeur : Samsung Canada,
Tél. : 905.542.3535 ou 1.800.
www.samsung.ca