Le nouvel album en magasin le 3 mai
En spectacle à Montréal le 7 mai au Métropolis
Dans le cadre de la série Jazz à l’année
Montréal, avril 2011 — Des racines diverses les nourrissent, et des passions multiples pour la musique les réunissent: YAEL NAIM offre un deuxième album à quatre mains avec DAVID DONATIEN, comme une nouvelle collection d’instants de grâce.
Après le succès mondial de l’album éponyme, paru en 2007, YAEL NAIM nous livre aujourd’hui son deuxième album «She Was A Boy».
Pour le premier album, deux années durant, YAEL NAIM et DAVID DONATIEN peaufinent, nichés dans un appartement parisien, les chansons de Yael, en hébreu et anglais, pour un triomphe commercial et artistique (Victoire de la Musique 2008 dans la catégorie Album de l’année de World Music).
La chanson «New Soul», utilisée lors d’une campagne promotionnelle de la société Apple, entre dans le Top Ten des classements de vente américains.
Désormais, l’appartement parisien est devenu une maison aménagée en studio : plus de place, mais même volonté de faire un album à leur rythme. Après avoir mis à profit les trois années écoulées à jouer partout où leur musique trouvait un écho, et à goûter aux plaisirs de la marge (un hommage à Joni Mitchell, à l’album «Let It Be» des Beatles, une collaboration avec l’Orchestre National de Jazz et une création a Pleyel), YAEL NAIM s’est attachée au processus, qu’elle qualifie elle-même de particulièrement intime, de création de nouvelles chansons.
Simultanément, DAVID DONATIEN lui a présenté des musiciens comme Thomas Bloch, Lionel et Stéphane Belmondo, le pianiste Éric Legnini. De même, Tété a été invité à la table du banquet des sessions, au côté de Spleen, enfant prolongé et tendre chanteur , Jacques Daoud , Yoed Nir (violoncelliste) ainsi que la brigade amicale et désormais habituelle des musiciens * qui les suivent sur scène .
YAEL nous offre des chansons douces et déchirantes à la fois, dans lesquelles se croisent ceux qui sont loin des leurs avec le tempo léger de « Come Home », ou de leurs rêves «My Dreams», de leurs certitudes, la richesse des cordes balkanique de «She Was A Boy», où Yael, encore enfant, croise une jeune femme pas comme les autres, mais pas de leurs convictions «I Try Hard», et les paroles mêlées de l’artiste et de la femme.
Parfois, l’album nous entraîne au cinéma «My Dreams», et ses chœurs d’ondines, dignes d’un ballet aquatique d’Esther Williams, puis la chanteuse n’hésite pas à plonger au tréfonds de son âme : c’est sur un mode de complainte bluesy que «Never Change» offre un autoportrait pas forcément flatteur. On salue le défilé brinquebalant des orchestres de la Nouvelle-Orléans «Mystical Love» que ne renierait pas Lee Dorsey, la rencontre entre Inde et Occident, les mélismes du chant dans «Man From Another Woman», et finit par sourire à la jeune femme (lost in translation et lost in l’amour) dans «The Game is Over». Enfin, et à deux reprises «Today» et «If I Lost the Best Thing», Yael et David n’hésitent pas à habiller son chant d’un simple violoncelle, ou d’une guitare nue, afin de mieux servir l’intimité du propos.
Force et fragilité, périples de par le monde (du jazz, de la chanson, de la pop, du classique), et voyages intérieurs, ici, la voix et les mélodies vibrent sur les compositions de Yael. Et l’auditeur avec.