Montréal, mars 2011 — La guitariste et auteure-compositeure Roxanne Potvin, lancera le 19 avril prochain son quatrième album intitulé Play, avant de partir pour une tournée qui débutera le 29 avril au Cagibi à Montréal, ville d’adoption de cette artiste d’exception.

En 2009, après trois excellents albums à saveur blues/folk qui l’ont emmené à côtoyer des sommités telles Colin Linden, John Hiatt et Bruce Cockburn et à partir en tournée avec Sue Foley et Deborah Coleman, Roxanne décida de faire le point sur sa carrière. « J’ai quitté Toronto, ma maison de disques et mon gérant et suis carrément revenue à la case départ. Je suis déménagée à Montréal pour me rapprocher de ma famille et j’ai commencé à me résigner à l’idée que je ne savais absolument pas où je m’en allais. »

Après s’être sentie quelque peu prisonnière de ses propres attentes, elle a vite commencé à s’en libérer et à faire de la musique pour le seul plaisir de la chose: ce fut le retour de la magie. « Au début de ma carrière, le blues, le soul et le R&B ont été des influences majeures, comme en font foi mes deux premiers albums. Mon troisième disque contenait déjà des signes d’une nouvelle orientation, d’une certaine exploration. J’adore écouter ce genre de musique, mais si je continuais d’écrire des chansons d’inspiration blues, je ne serais pas honnête avec moi-même parce que ce n’est plus le seul genre qui m’interpelle. L’écriture des chansons de Play m’a donné la confiance d’aller ailleurs. »

Au moment où elle commençait à se plaire, à jouer et composer des chansons sans but précis, le hasard est intervenu pour changer les choses. « Après avoir cessé de faire des spectacles pendant quelques mois, j’ai accepté d’assurer les premières parties de la tournée européenne d’un ami, et ça m’a redonné la piqure de l’enregistrement. Peu de temps après, j’ai reçu un courriel de Steve Dawson, qui dirige l’étiquette Black Hen Records à Vancouver. On avait fait un spectacle ensemble en 2006 et nous avions déjà évoqué la possibilité d’enregistrer ensemble. Le moment était parfaitement choisi ! »

Prise d’une ardeur nouvelle, Roxanne s’est empressée de terminer de nouvelles chansons avant de partir vers Vancouver pour rencontrer Dawson et ses musiciens. Play a été enregistré en cinq jours, “live in the studio”…

De Dis-moi que tu m’aimes , une pièce pop-punk ironique et accrocheuse, à Magic Rainbows, un air à la fois nostalgique et fantaisiste, les chansons de Play sont des œuvres ambitieuses dont l’interprétation ne vient jamais trahir la belle insouciance qui les a inspirées. Sur Pretty Girls, une pièce mordante accompagnée de piano funk, la chanteuse présente une caricature de la fascination de notre culture pour la beauté physique et démontre en même temps des qualités de rockeuse insoupçonnées. Avec Play, Roxanne Potvin réalise ce que peu d’artistes parviennent à concilier: enrichir son style et se développer artistiquement sans perte de franchise et d’authenticité. Voyez par vous-même : appuyez sur Play !

www.roxannepotvin.com