Randy Bachman garde toujours un casque d’écoute Sennheiser à portée de la main, que ce soit pour le mixage de sa musique ou pour la production de Vinyl Tap, la nouvelle émission radiophonique qui fait sensation au Canada

Depuis plusieurs décennies, ce musicien légendaire explore constamment de nouveaux territoires musicaux et continue d’influencer ses pairs. Une chose demeure pourtant inchangée : son choix de prédilection en matière d’écouteurs de qualité

Toronto,  février 2011
: Membre fondateur des groupes The Guess Who et Bachman-Turner Overdrive, Randy Bachman est un pionnier légendaire de la musique rock. Ses compositions ont élégamment survécu au passage des années, comme en témoignent les chansons «These Eyes», «American Woman» et «Takin’ Care of Business» qui ont su séduire plusieurs générations, agissant probablement comme autant de catalyseurs dans la formation de centaines, sinon de milliers, de groupes amateurs autour du monde.

Cette seule contribution de Randy Bachman au monde de la musique aurait pu suffire. Mais, à l’été 2008, alors que son disque-jockey préféré quittait la CBC (Canadian Broadcasting Channel, le réseau anglophone de Radio-Canada), il s’est senti attiré et, fruit d’un heureux hasard, sa carrière a pris une toute nouvelle direction avec la création de sa propre émission radiophonique appelée Vinyl Tap. La programmation de l’émission comprend une sélection de morceaux choisis par Bachman qui, entre ceux-ci, partage chaque semaine avec un auditoire de plusieurs millions de personnes ses expériences rock ‘n’ roll passées. Bachman se fie toujours à son casque d’écoute Sennheiser HD 650, tant pour le contrôle continu de chaque émission que pour le mixage de ses propres projets en solo.

Qu’est-ce qui vous a amené à créer Vinyl Tap?
J’ai été complètement pris par surprise, puisque que j’ai d’abord fait cette émission de radio comme une blague. J’avais l’habitude d’écouter l’émission du samedi soir et quand le DJ a dit qu’il entendait prendre sa retraite à la fin de l’année, j’ai pensé « Comment est-ce qu’un gars peut arrêter de jouer des disques? Ce n’est pas comme s’il pelletait des fossés ou travaillait dans la construction! » Alors, pendant que j’enregistrais une émission à la CBC, on m’a demandé si je ferais un bout d’essai, disons pour dix émissions. J’ai répondu, « Oui. Pourquoi pas. » Je pensais que je ferais simplement tourner les albums qui me plaisent et raconterais mes propres expériences avec Little Richard, Elvis, les Beach Boys et d’autres musiciens que j’ai rencontrés. Ce sont mes propres histoires que personne d’autre ne connait, puisqu’il s’agit de mon interaction avec eux.

CBC a fait sortir ses cotes d’écoute et mon émission s’est retrouvée en tête. Alors, ils m’ont appelé et m’ont demandé si je continuerais à faire l’émission pour une année complète. J’ai dit « Vous parlez du mot redoutable qui commence par J? Un JOB? » C’est comme ça que j’en ai pris le rythme et j’ai aimé ça. J’ai commencé à recevoir des milliers de messages d’admirateurs de partout. Maintenant, l’émission est diffusée trois fois par semaine et rejoint plusieurs millions d’auditeurs. C’est l’émission du samedi soir qui s’est mérité les plus hautes cotes d’écoute jamais enregistrées par la CBC.

Quel effet ça fait de s’adresser à une toute nouvelle génération d’amateurs de musique?
C’était entièrement nouveau de me faire arrêter sur la rue à Toronto, ou dans un centre d’achat quelconque, par des jeunes de 14 ou 15 ans. Ils connaissaient ma musique, mais me découvrent à travers Vinyl Tap! Je reçois énormément de courriels de familles qui disent que mon émission les a vraiment rapprochés. Elle a rapproché des adolescents de leurs parents : ils rient ensemble, ils dansent ensemble, puis ils partent chacun dans leur propre direction, faire leurs propres affaires. C’est drôle, parce que je suis devenu un prof d’histoire et de musique pour plusieurs de ces jeunes : ils entendent ma voix chez eux à la radio et viennent ensuite me voir comme si j’étais leur voisin et qu’ils ne m’avaient pas vu depuis un mois!

Quelle place occupe Sennheiser dans ce portrait,
tant sur le plan personnel que professionnel?

J’ai toujours été un fan de Sennheiser. Il y a quelques années de ça, je voyageais à bord d’un avion et le type d’à côté avait un casque Sennheiser BT 310 avec un dispositif antibruit. Je lui ai demandé si je pouvais les essayer et, wow! Ils ont fait disparaître le bruit de l’avion, qui comptait à peu près pour un tiers des bruits perçus par l’oreille, et je pouvais entendre la musique que je composais sur mon ordinateur. Puis je les ai branchés pour écouter un film sur l’avion et c’était très bien là aussi. J’ai fini par en acheter trois douzaines et j’en ai donné à chaque membre de mon groupe à Noël parce que nous voyageons et faisons tous face aux mêmes problèmes de bruit. Ils sont tout simplement fantastiques.

Et qu’en est-il du mixage en studio, ou sur la production de Vinyl Tap?
Au moment où l’on se parle, je suis assis en studio et j’étais occupé à mixer de la musique et il y a un casque HD 650 de Sennheiser à côté de moi — il est vraiment stupéfiant et je l’utilise aussi à chaque transmission de l’émission. J’adore ses coussinets de velours. Quand on met la plupart des casques d’écoute, c’est comme si quelqu’un vous prenait la tête : ils sont trop serrés et cet étrange plastique finit toujours par faire mal aux oreilles. D’un point de vue acoustique, j’aime les casques Sennheiser ouverts parce qu’il n’y a rien de mieux pour le mixage. Je crois que leur sonorité est plus fidèle que celle des autres marques et c’est exactement ce que je recherche : je ne veux pas d’un casque qui teinte ma musique.

J’ai une maison à Covent Garden, une autre à Santa Monica et une à Winnipeg, et je possède les mêmes casques Sennheiser partout où je travaille. C’est comme avoir le même système de moniteurs partout où je vais et, comme les pièces et les environnements de studio ont tellement changé, c’est maintenant beaucoup plus simple pour moi d’avoir ces excellents écouteurs comme un point de référence fiable. J’ai confiance à Sennheiser, et c’est pour moi un des grands classiques en sonorisation.

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