Chloé Sainte-Marie, Elisapie Isaac, Claude McKenzie
et Florent Vollant réunis sur un album de Putumayo.
Flûte envoûtante et chants ravissants dévoilent la beauté
des musiques amérindiennes du Canada et des États-Unis.
La plus récente parution de Putumayo, Native America, sera disponible le 18 février; dix pièces d’auteurs-compositeurs et musiciens qui puisent leur inspiration dans les traditions de leurs ancêtres amérindiens. De styles variés, les chansons de cet album sont un pont entre le traditionnel et le contemporain et perpétuent l’évolution constante de la musique des premières nations.
L’album débute avec Miam Maikan et les paroles intimistes de Florent Vollant, auteur-compositeur inuit du Québec que l’on connaît pour avoir fait partie de Kashtin. Chloé Sainte-Marie offre une mélodie ensoleillée et empreinte de spiritualité dans Mani-Utenam, avec une guitare acoustique et sa voix douce et harmonieuse, dans la langue de la réserve Maliotenam. Puis, la flûte éthérée du Navajo-Ute R. Carlos Nakai qui enrobe les percussions traditionnelles de Will Clipman, transporte l’auditeur vers les plateaux et canyons du Sud-Ouest.
Sur Shine For You, Brianna Lea Pruett rappelle l’époque florissante des auteurs-compositeurs où les cultures amérindienne et occidentale se sont rencontrées. Dans un mariage du traditionnel et du moderne, Andrew Vasquez allie le blues du sud et des mélodies de flûte amérindienne traditionnelle qui rappellent les légendes d’une époque lointaine. Chantée dans le dialecte Inuktitut, Navvaatara, d’Élisapie Isaac, propose un rythme qui berce doucement, accompagné d’une guitare à saveur reggae. Suit l’instrumentale All My Blessings, une pièce marquée par la flûte de Jessica Martinez Maxey accompagnée de la guitare rythmique de son mari Josh Maxey. Le Québécois Inuit Claude McKenzie évoque le deuil et l’espoir dans Assikuman-Tetapuakan. L’album poursuit avec Bill Miller, dont le nom Mohican est Fush-Ya Heay («chanson de l’amour»), qui transporte l’auditeur dans le passé avec l’instrumentale Wind Spirit, où sa guitare danse derrière des sons de flûte qui semblent venus d’un autre monde. L’album prend fin avec Jerry Alfred & the Medicine Beat. Nendaa est un tout indiqué pour clore Native America : la pièce rappelle plusieurs thèmes abordés par les autres artistes de l’album. Alfred compose des pièces comme Nendaa spécifiquement pour garder les traditions bien vivantes auprès des générations plus jeunes, leur rappelant qu’il est important de se connaître ses origines.
Le livret de Native America contient une recette navajo traditionnelle de pain de sauge sauvage. La sauge est appréciée par les Navajo pour ses propriétés culinaires et spirituelles et donne à ce pain son arôme sucrée.
Une partie des profits de cet album seront remis à Seva, un organisme sans but lucratif qui, depuis 35 ans, offre des soins oculaires aux populations à risque partout à travers le monde. Le American-Indian Sight Initiative de Seva assure une protection de la vue et des lunettes de prescription pour les étudiants des communautés amérindiennes. L’organisme voit aussi à la formation de techniciens amérindiens en soins de la vue et offre des soins et des services éducatifs aux communautés tribales.