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Clarté et pureté à vous couper le souffle

Vol. 15, numéro 2 / avril-mai 2008

Dès que la compagnie Pioneer a commencé à fabriquer des télévisions au plasma, elle a fait sensation avec son sens de l’innovation et son engagement à faire progresser la technologie. C’est comme si elle avait plongé tête première dans le monde du plasma. Chaque année, la compagnie se surpasse et élève continuellement la barre. Cette année ne fait pas exception avec l’introduction du Pioneer Elite PRO-110FD, un membre de sa ligne KURO.

Le PRO-110FD est une télévision à haute définition avec une résolution de 1920 x 1080 balayée progressivement ou de 1920 x 1080p (véritable HD). L’appareil pèse 85,5 livres seul, ou 99,4 livres avec les nouveaux haut-parleurs latéraux détachables. Il peut accepter des sources avec des signaux 480i, 480p, 720p, 1 080i et du véritable 1080p 24.

L’installation du PRO-110FD se résume vraiment à « déballer et utiliser ». En un rien de temps, l’appareil a offert une image claire. L’unité affiche la signature de Pioneer, soit le lustre noir piano, ce qui lui confère un charme classique. C’est un téléviseur que vous aimerez montrer à vos amis.

En jetant un coup d’œil aux améliorations de l’écran, on remarque que la nouvelle structure de cellules utilisée dans le PRO-110FD possède une couche émissive en cristal qui a été améliorée pour produire des noirs plus intenses présentant plus de détails. En outre, on y retrouve un nouveau filtre qui fournit plus de contraste, rendant les images lumineuses avec plus d’éclat. Ces deux technologies combinées rendent le rapport de contraste du PRO-110FD extrêmement efficace pour fournir plus de détail dans les scènes obscures et lumineuses.

La haute définition
Avec l’arrivée de la haute définition, quelques fabricants ont mis moins d’emphase sur les composants employés pour traiter le contenu de définition standard. Le PRO-110FD ne déçoit pas quand il traite du matériel offrant des résolutions inférieures. Ses possibilités de traitement visuel et de mise à l’échelle rehaussent non seulement la haute définition mais également les sources de définition standard. En regardant du contenu provenant d’un film, le rendu de l’image est fluide grâce au mode Pure Cinema Smooth Film Motion qui élimine les parasites provoqués par le mouvement du matériel utilisant l’ajustement 24-images de 3:2 pour convertir le film en vidéo. En outre, son nouveau Pure Cinéma avancé avec la nouvelle commande gamma indépendante (R/G/B) permet à l’utilisateur d’ajuster la couleur avec plus de flexibilité que jamais.

La connectivité
Les options de connectivité dans le PRO-110FD sont tout à fait impressionnantes. Pour commencer, l’ensemble vient équipé de 4 entrées indépendantes HDMI 1.3 qui permettent d’accepter des signaux 1080p 24/60 Hz. Ces entrées soutiennent le HDMI-CEC (Consumer Electronics Control), qui permet à d’autres systèmes HDMI de fonctionner comme un tout. De plus, l’ensemble vient équipé de deux entrées composantes, trois composites, une S-vidéo, une antenne A et B et des branchements USB (classe de mémoire de masse), PC et réseau (10/100 Ethernet de Base-T). Ce dernier permet de tirer profit de la Home Media Gallery qui permet à un PC géré en réseau de partager son contenu, incluant des films (même les films en HD), des fichiers musicaux et des photos. Quant aux sorties, le PRO-110FD vient équipé des lignes optique audionumérique (Digital/PCM dolby), de haut niveau pour LR, pour caisson de basses, SR+, pour réémetteur IR et pour l’écouteur.


Le son
L’audio du PRO-110FD est fournie par deux haut-parleurs détachables. Il est quelque peu unique parce qu’il arbore un nouvel amplificateur stéréo numérique intégré w/TruBass de 17 watts qui produit un son clair et précis; vraiment impressionnant. Mis à part les graves qui ont tendu les haut-parleurs, quoiqu’à des volumes plus élevés, les haut-parleurs ont produit un son étonnamment bon.

L’image
Le PRO-110FD présente un choix impressionnant de préréglages d’image, plus qu’au cours des années précédentes. On y retrouve 9 options en tout : Optimum, Dynamique, Standard, Pur, Cinéma, Jeu, Utilisateur, ISF-jour, ISF-nuit (entrées PC : seulement Standard et Utilisateur). Ses préréglages de format d’image sont également nombreux avec 6 options disponibles : Grand angle, Zoom, Cinéma, Image complète, 4:3, Pixel par pixel.

Passons aux essais
Pour l’évaluation, j’ai utilisé l’émission satellite régulière branchée avec la prise S-vidéo et un lecteur Blu-ray Pioneer Elite branché avec un câble HDMI. Pioneer a envoyé un disque Blu-ray de démo avec du contenu très convaincant. J’ai également visionné des films Blu-ray, soit Casino royal et Le Cinquième élément.

Peu de réglages ont été nécessaires pour ajuster l’image avec le HDMI en visant à obtenir la meilleure performance possible de cet appareil. L’ensemble est évidemment optimisé pour tirer profit de la haute définition une fois relié avec la prise HDMI. La qualité d’image était impeccable. Chaque personne à qui j’ai demandé son commentaire s’est dite émerveillée devant la qualité d’image avec du contenu haute définition. Parmi tous les préréglages, j’ai préféré l’Optimum qui semblait fournir la bonne quantité d’intensité lumineuse.

Pour la définition standard, j’ai dû faire quelques réglages pour les couleurs et le niveau de noir. c’est toujours le cas avec l’émission de signal télé. Obtenir l’image parfaite pour tous les canaux est impossible. Néanmoins, un compromis est toujours possible. Après avoir fait ces réglages, j’ai été en mesure d’obtenir une très bonne image. La mise à l’échelle fonctionnait très bien, mais ça ne fait pas de miracle. Quand le signal est mauvais à l’entrée, il est mauvais à la sortie, et ceci est aussi vrai avec une unité haut de gamme telle que le PRO-110FD. Il faut dire qu’une fois que nous avons commencé à visionner de la haute définition, il devient difficile de regarder autre chose.

Mes impressions
Le PRO-110FD est tout un système ! Il est plaisant à regarder, il produit une image à haute définition étonnante et une très bonne image de définition standard, il fonctionne vraiment bien avec les DVD réguliers, il offre parmi les couleurs les plus vives que j’ai vues, la sortie audio est très convaincante et c’est globalement une excellente unité. Si vous recherchez une télévision au plasma de qualité, je vous recommande sans hésiter le PRO-110FD.


NDLR
Les défis relevés par Pioneer
Les séries de télévisions au plasma Pioneer KURO constituent un immense saut en avant dans l’évolution de l’affichage au plasma. Le lancement était prévu à l’origine pour coïncider avec les Jeux olympiques de Pékin, mais les grands progrès dans des améliorations technologiques combinés à la directive des gestionnaires de fabriquer une unité en partant à zéro au besoin ont permis au projet KURO de prendre vie 18 mois plus tôt – un exploit en soi.

Les ingénieurs de KURO ont reçu la directive de ne pas être freinés par les coûts, en considérant que si une pièce plus chère rapportait un surplus d’amélioration de 5 % par rapport à une pièce bon marché, la pièce de meilleure qualité devait être employée sans exception. Le résultat final est absolument renversant.

L’objectif était de créer une télévision au plasma qui pourrait surpasser toutes les autres technologies dans toutes les conditions d’éclairage et pour toutes les sources de signal. Ceci a exigé une reconfiguration complète d’une technologie qui était sur le point d’atteindre un plateau au plan de la performance. De nouveaux circuits ont été inventés, d’autres ont été modifiés et améliorés tandis que d’autres étaient éliminés, puisque la nouvelle technologie les rendait obsolètes.

Que veut-on dire par « noir plus noir que noir » ?
Après avoir demandé aux ingénieurs ce qui était la vraie marque de performance d’un dispositif de télévision, tous ont convenu que c’était l’affichage des niveaux de noirs (par hasard, KURO est le mot japonais pour noir). Afin de produire ce niveau de noir phénoménal, les ingénieurs Pioneer ont dû trouver une manière d’abaisser la luminance interne de l’appareil (la lueur inhérente que tous les appareils au plasma doivent comporter quand ils préparent leurs cellules pour être prêtes à la mise en fonction). Ils ont réussi de façon considérable. La luminance « au point mort » des panneaux des écrans à plasma de KURO a été réduite de 80 % par rapport à la génération précédente – ces mêmes panneaux qui étaient considérés avoir parmi les meilleurs, sinon les meilleurs, niveaux de noirs disponibles dans la technologie au plasma. En d’autres termes, les nouveaux noirs étaient 5 fois plus noirs qu’avant. Pour réaliser ceci, certaines des technologies dernier cri du Pioneer ont été revisitées et étudiées d’une perspective fraîche avec un but unique à l’esprit, des niveaux de noirs profonds incroyables (ou dans leur esprit, des tensions très basses d’amorçage).

La couche de cristal émissive produite l’année dernière était un bon point de départ. Les ingénieurs savaient déjà que cette innovation pouvait créer des images vives avec un minimum de tension électrique. La prochaine étape était de voir comment l’améliorer pour réduire la luminance inhérente des panneaux. La réponse? Une nouvelle électrode construite dans la couche en cristal!

Pourquoi cette fixation pour des niveaux de noir supérieurs? En termes simples, sans niveaux de noir appropriés, chaque autre couleur souffre. Pensons de nouveau à la luminance de «temps mort» pendant une seconde. C’est une lumière qui est produite par chaque cellule colorée même lorsque cette couleur n’est pas présente. Gardons à l’esprit que le blanc est créé par des quantités égales de rouge, de vert et de bleu; si nous voulons un rouge pur, les cellules vertes et les bleues doivent être éteintes (ou presque), sinon l’intensité du rouge est réduite par la présence de vert et de bleu qui donnent une tonalité blanchâtre au rouge, le privant de son éclat.

L’Image, toujours l’image!
La prochaine étape était d’améliorer la performance de l’image provenant de tous les signaux visuels, ce qui constituait un plus grand défi. Leur réponse à ce challenge était la création d’un nouveau circuit intégré spécifique à l’application (appelé ASIC). Le rôle de ce circuit est de numériser tous les signaux entrants, de les analyser et d’appliquer des filtres spécifiques et des techniques de perfectionnement d’image. Ceci permet de créer des images renversantes dans la définition standard et dans la haute définition.

Quelle est la performance lorsque l’on regarde un film ?
Diverses améliorations notables ont aussi été apportées dans le traitement des films, le filtrage des parasites et la performance audio. Pour le traitement des films, un nouveau mode appelé SMOOTH a été introduit. Avant de parler des résultats de ce nouveau mode, voyons pourquoi il a été conçu. Quand le contenu d’un film est rendu à la vidéo, les différences dans la cadence doivent être traitées. Les films sont tournés en 24 images par seconde, tandis que la vidéo exige 30 images par seconde – plus spécifiquement, la vidéo exige 60 champs ou demi-cadres par seconde – le premier champ contenant seulement les lignes numérotées impaires tandis que l’autre contient seulement les lignes numérotées paires. Quand un film est transféré en vidéo, une conversion de télé-cinématographie doit avoir lieu. Généralement connu sous le nom d’ajustement 24 images 3:2, ce procédé fait en sorte que le premier cadre de film est prélevé 3 fois (deux fois avec lignes numérotées impaires et une ligne numérotée paire). Ceci a créé ce qui est connu comme une image trépidante ou sautillante parce que chaque autre cadre dure 50 % plus longtemps que le précédent. C’est très évident à l’oeil nu, particulièrement dans des scènes panoramiques. Pioneer a répondu à ce problème par le mode Pure Cinéma avancé qui changeait la cadence de 3:2 en cadence de 3:3, rafraichissant l’écran 72 fois par seconde plutôt que 60. Malheureusement, avec les nouveaux films d’action d’aujourd’hui, une cadence de régénération de 24 cadres peut causer une image sautillante indépendamment de la précision du traitement. Le nouveau mode SMOOTH analyse l’information de l’image dans plusieurs points, puis considère le mouvement et, par interpolation, intercale de nouveaux cadres intermédiaires entre les 24 images originales du film pour offrir une diffusion complètement lisse et sans sautillement.

Moi, je suis un accro de la télé
Puisqu’une bonne partie du visionnement de télévision d’aujourd’hui est fait non seulement avec la vidéo entrelacée, mais également dans la définition standard, certains des problèmes qui se posent incluent le moiré et l’effet d’échiquier. La réponse est venue sous la forme du circuit intégré ASIC. D’autres formes de parasites visuels numériques qui devaient être traitées concernaient les effets de bloc et de moustique. L’effet de bloc, comme le nom implique, se manifeste comme des blocs sur l’image et est habituellement provoqué par des limitations de largeur de bande, mais peut être surmonté par des algorithmes sophistiqués. Naturellement, les ingénieurs Pioneer ont très bien réglé ce problème dans leurs panneaux KURO. Il est plus difficile de régler l’effet de moustique, bien que moins évident à des distances normales de visionnement. Il obtient son nom parce qu’il ressemble à de petites ailes d’insecte battantes sur le bord des objets. Bien qu’il soit très difficile d’enlever ceci sans ramollir l’aspect de l’image, le résultat final s’avère stupéfiant.

Comme mentionné plus haut, la sonorité du projet KURO n’a pas été ignorée. Les ingénieurs audio de Pioneer ont été intégrés dans le projet et ont passé d’innombrables journées dans la salle vidéo à écouter, accorder, remodeler et perfectionner les haut-parleurs qui devaient faire partie des appareils KURO – avec la télé éteinte, naturellement, comme le ferait tout audiophile qui se respecte. Ils étaient là à écouter des CD joués par l’amplificateur et les haut-parleurs de sorte que le système dans l’ensemble a pu être évalué et se perfectionner.

Les modes
La facilité d’utilisation était une autre préoccupation de l’équipe de projet du KURO. Avec tous les modes de visionnement disponibles tels que Dynamique, Standard, Film, Jeu, et ainsi de suite, comment décidez-vous quel mode employer pour un contenu visuel spécifique ? Naturellement, certains sont évidents en soi comme le CinémaJeu pour des stations de jeu, mais qu’en est-il des autres ? Et si l’utilisateur ne voulait pas changer de mode avec chaque changement de canal?

C’est ici que le mode Optimum entre en jeu. Combiné avec le senseur de lumière de pièce (qui se trouve à l’avant de la télévision), le mode Optimum analyse le contenu visuel, détermine le traitement approprié à appliquer et ajuste les paramètres visuels selon l’éclairage dans la pièce. Comment sait-il ? Eh bien, quand un film joue, la télévision détecte la cadence de 3:2 ou (en cas de film Blu-ray) une cadence stricte de 24 images par seconde et applique le mode Film. Si la pièce est très éclairée, le téléviseur augmente la brillance, abaisse le contraste et augmente légèrement la saturation de couleurs. Si l’éclairage est bas, alors la brillance est abaissée, le contraste est augmenté et la saturation de couleurs est abaissée.

Pour le mode Jeu, l’ensemble peut détecter les couleurs riches et la teneur en contraste élevé des consoles de jeu et applique les ajustements visuels semblables comme ci-dessus selon l’éclairage de la pièce. Pour l’écoute de sports, le mode Dynamique est choisi automatiquement. Maintenant, comment peut-il savoir que vous observez un événement sportif ? Une chose que tous les événements sportifs ont en commun est de présenter de grands secteurs de couleur uniforme – vert pour le baseball, le soccer, le football, etc. et blanc pour le hockey, le curling, le ski et ainsi de suite. Naturellement, les mêmes corrections sensibles à la lumière sont appliquées. Toutes les autres sources visuelles obtiennent le mode Standard avec l’aide du senseur de lumière de pièce. Étonnamment, tout ceci se fait progressivement et les changements se produisent à des taux qui sont indétectables. Tout que vous voyez, c’est une image toujours étonnante!

La rémanence
Pour réduire au minimum la rémanence (persistance indésirable de l’image), les ingénieurs de Pioneer ont fourni deux solutions originales. La première n’est pas entièrement originale en soi sauf dans la façon dont elle est employée. On appelle ce dispositif un orbiteur continu. Ce qu’il fait, c’est de décaler l’image autour du cadre par 1/16e de pixel à la fois. Ce procédé est totalement indétectable pour l’oeil humain mais très utile en réduisant l’image persistante. Le deuxième dispositif s’appelle l’autoformatage. Il détecte les barres noires de chaque côté de l’image et applique à l’image soit des barres grises qui changent d’intensité selon le contenu d’image, soit un zoom large pour remplir le cadre. En visionnant du contenu HD, l’image peut, en une seconde, être modifiée de l’une ou l’autre manière – zoom large pendant les publicités et cadrage régulier pendant la programmation – le tout automatiquement!

Branchement USB
Les télévisions Pioneer Elite comprennent d’autres caractéristiques intéressantes telles que les branchements USB et de réseau. Le raccordement de réseau permet d’accéder à des dossiers de médias disponibles sur votre ordinateur – que ce soit des photos, des fichiers musicaux ou même des vidéos à haute définition. Vous pouvez même présenter des photos et de la musique en même temps afin d’offrir une projection musicale de diapositives. Le branchement USB donne la même fonctionnalité, mais provenant d’une source USB plutôt que d’un réseau. Cette source peut être votre appareil-photo numérique (fonctionne avec la plupart, mais non toutes les marques) ou une clé USB. Ceci peut aussi être employé pour les mises à jour de logiciels.

Pour informations:
Pioneer Elite Pro-110FD
Prix : 5 999,99 $
Garantie : 3 ans, pièces et main-d’oeuvre
Distributeur : Pioneer Electronics of Canada, Inc.,
Tél. : 1 877 283-5901 ou 905 479-4411
http://www.pioneerelectronics.ca