5e édition du Salon de Guitare de Montréal

L’ambassadeur mondial du flamenco Paco de Lucía
récipiendaire du Prix hommage du Salon de Guitare de Montréal 2011

Montréal, le jeudi 26 mai 2011 – C’est la légende vivante Paco de Lucía qui recevra le 3e Prix hommage du Salon de Guitare de Montréal, créé pour souligner l’incroyable contribution à l’histoire de la guitare et de la musique des meilleurs guitaristes internationaux. Pour succéder à Jeff Beck qui a inauguré ce temple de la renommée guitaristique en 2009, et George Benson, récipiendaire l’an dernier, il allait de soi de choisir l’un des plus grands virtuoses de la guitare flamenca. Notons d’ailleurs que, comme on pouvait s’y attendre, le concert d’ouverture que donnera l’artiste au Festival affiche déjà complet.

À 11 ans, dans son Andalousie natale, le petit Paco de Lucía stupéfiait déjà les auditoires avec la complexité et la qualité de sa technique de jeu à la guitare. Sa passion ? Le flamenco. « Je suis un guitariste flamenco. Même si j’essayais de jouer quelque chose d’autre, ça sonnerait encore comme du flamenco, » affirme le virtuose. Alors qu’il amorce sa carrière comme soliste, il côtoie d’ailleurs les grands maîtres comme Mario Escudero et Sabicas, qui l’encouragent à trouver son propre style. Ce qu’il fait, avec une fraîcheur et une virtuosité renversantes. À l’aube de la trentaine, il rencontre le grand cantaor Camarón de la Isla. Les complices improvisateurs s’entendent à merveille et semblent écrire l’histoire du flamenco à chaque chanson. Ils enregistrent ensemble 10 albums, jusqu’à la mort du chanteur en 1992. Une seconde association mythique vient colorer la carrière du guitariste, en 1981 : en trio avec les guitaristes John McLaughlin et Al Di Meola, il enregistre l’album Friday Night in San Francisco, qui se classe encore à ce jour parmi les meilleures ventes de disques de guitare instrumentale. Depuis sa première visite au Festival, au Théâtre St-Denis en 1986, son succès et l’engouement des festivaliers ne se sont jamais démentis, qu’il soit seul, en trio ou en septette. L’illustre guitariste – maintenant abonné à la prestigieuse Salle Wilfrid-Pelletier – y a d’ailleurs illuminé les 15e et 20e éditions du Festival et revient cette année en concert d’ouverture, samedi 25 juin, à 19 h, à la Salle Wilfrid-Pelletier, PdA, dans le cadre de la série Les Événements spéciaux TD. COMPLET.

Le Prix hommage du SGM
Comme son nom l’indique, le SGM est entièrement consacré à la guitare et à tout ce qui s’y rapporte : à l’instrument lui-même, mais également à ses fidèles, aux luthiers qui lui donnent vie et, bien évidemment, à ceux qui la font littéralement vibrer.

Le trophée a été conçu par la luthière québécoise Judith Laforest, dont les instruments sont reconnus pour leur sobriété, la valorisation des bois indigènes et la richesse du timbre. Son magnifique trophée sculpté puise son expressivité dans le souffle même de la créativité et peint la naissance d’une idée. Le dynamisme de sa forme en trace l’évolution : à sa base, la source de l’inspiration, bien ancrée ; en son centre, une référence à nos racines sur lesquelles elle se fonde ; à son sommet, l’élan de passion à l’origine de son épanouissement.

Pour tout savoir sur la 5e édition du SGM, qui se tiendra du 1er au 3 juillet 2011 au Hyatt Regency Montréal, dans le cadre du Festival International de Jazz de Montréal, on peut consulter le site Internet du Salon au salondeguitaredemontreal.com.