Light in the dark (Référence CD)
Hector Zazou Light in the dark Erato Detour 2 21662

Cette fois-ci le pays n’apparaitra pas; pas comme d’habitude, là où j’ai écris précédemment : « invitation au voyage; l’Iran » on y trouvera cette fois-ci un nom, juste un nom à la place du pays, Hector Zazou. Et un nom d’emprunt puisque Hector Zazou s’appelle en réalité Pierre Job. Mais l’invitation au voyage sera là, et comment! Par contre, j’aurais pu inscrire Hector Zazou aux chapitres des oubliés, au chapitre des « je n’ai pas compris pourquoi les belles choses nous sont cachées… ». Pourquoi aussi les grands compositeurs-arrangeurs-musiciens-ingénieurs du son-etc., de cette terre ne connaissent pas le succès qu’ils méritent. Bon je sais, vous me direz que les médias ne peuvent pas être partout et tout connaitre, c’est sur. Admettons, encore que je ne suis pas si sur que ça! Mais voilà, c’est fait, aujourd’hui j’en parle, et puisque je vous en parle, vous allez surement vous intéresser à lui! Et lui vous intéressera aussi par la diversité de ses œuvres, toutes différentes, toujours, un sujet par disque, un sujet quasiment opposé au disque précédent, comme si il voulait nous initier à la diversité de ses univers musicaux.

Ector_zazou_01_2014

Des chants Gaéliques choisis et mélangés, au moment ou le païen rencontre le catholicisme, avec des voix d’une beauté saisissante, voici un compte rendu en une phrase de ce disque «Light in the Dark». Au départ, on est un peu décontenancé par la méthode et l’association des courants mélodiques et des textes. On manque un peu d’habitude ou, plus exactement, on est surpris par tant d’imagination pour ce voyage aux  sources de la musique sacrée Irlandaise. On écoute, on écoute encore, on apprend à aimer et on aime tellement qu’on ne peut plus s’en passer. Comme si il nous avait manqué quelque chose de vital, d’essentiel dans nos musiques trop répétitives et banales. Du grand art pour notre génération et celles à venir.

Du grand art aussi concernant les réalisations et les prises de son, comme toujours avec les créations d’Hector Zazou, puisque c’est lui qui s’occupe de tout, comme chaque fois qu’un génie met la main à la patte, pour attacher les œuvres à la mise en ondes, pour les matérialiser. Dans presque tous les cas, chaque album d’Hector Zazou bénéficie de son  travail admirable d’ingénieur du son, des références diront certain, car il s’agit bien ici de véritables références sonores, comment on enregistre des voix et des instruments, c’est comme il le fait, un point c’est tout. Mais pour cette réussite, il faut connaitre la musique, les musiciens, les chanteurs et les aimer, surtout les aimer, pour bien les graver dans nos mémoires.

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