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Décédé en novembre 2017, le compositeur et pianiste argentin Luis Bacalov signa les trames sonores de La cité des femmes, ainsi qu’Il Postino. Si sa musique revit à travers Django Unchained ou Kill Bill, il existe peu de traces de son art au piano. Comme il faut toujours croire à de petits miracles, Ctitud Tanguara, enregistré devant public, nous fait donc découvrir un homme de talent, aux idées variées. Plus près des musiques latines que du jazz, les dix-huit plages forment en quelque sorte un prolongement de nos vacances. Sous le soleil hispanique, nous retrouvons Isaac Albeniz, la chaleur de Carlos Gardel et l’Italie avec Ennio Morricone. Dans le rayon des curiosités, nous vous recommandons fortement Francis Canaro, Angel Villoldo et, bien entendu, le maître lui-même qui reprend une partie de Il Postino. Plus qu’une découverte, cette nouveauté est un véritable enchantement qui évoque souvent la patte du catalan Federico Monpou, ainsi que l’univers de son contemporain Lalo Schifrin.

LUIS BACALOV
Ctitud Tanguara
Urania Records/Naxos