Durée: 1h36
Genre: Aventures
Origine: États-Unis
Date de sortie au Québec: 4 avril 2008
Date de sortie du DVD: 5 août 2008
Acteurs:
Jodie Foster, Gerard Bulter, Abigail Breslin, Morgan Griffin, Christopher Baker, Peter Callan
Réalisateur: Jennifer Flackett, Mark Levin
Producteur: Paul Mazur
Studio: Walden media

À l’âge de onze ans,  Nim a perdu sa mère à tout jamais au fond de la mer et vit avec son père, un biologiste marin, dans un coin de paradis sur une  île du Pacifique à laquelle il a donné son nom.  On ne peut pas dire que lorsque  le père n’y est pas la fille reste toute seule puisqu’il y a une otarie, un iguane et un pélican comme amis et un livre d’aventures de  Alex Rover comme passe-temps favoris.

Or, à l’inverse du personnage de ses roman, Alex n’étant rien d’autre que le diminutif d’Alexandra,  l’auteure elle-même, ressemble à une vieille fille gênée qui n’a rien à voir avec l’aventurier courageux d’autant plus qu’elle souffre d’une forme débilitante de l’agoraphobie aiguë.

Vous n’aurez pas besoin d’être un expert pour comprendre que là où il y a une orpheline  il y a aussi une famille à reconstruire et l’île de Nim ne fait pas exception, racontant l’histoire de trois solitudes – celle de Nim, son père et Jack Alex – qui traversent en tempêtes mers et montagnes pour se retrouver à la fin d’un voyage intérieur avant tout géographique et parsemé d’embûches.

Adaptation du roman de Wendy Orr, le film est plus excitant que le livre auquel il n’a rien à envier, il est enrichi par de magnifiques animations.  Abigail Breslin est Nim, brillante, tandis que Gerard Butler joue les deux rôles masculins, incarnant les projections affectives et imaginaires des deux protagonistes, mais la vraie surprise est Jodie Foster qui, aux antipodes de son registre habituel incarne aisément un personnage donnant dans le  burlesque.

Cette intrigue plutôt paradoxale qui relie un enfant qui n’a peur de rien à son imaginaire créatif et intelligent vous invite à découvrir le monde  sans être bloqué par des craintes souvent plus imaginaires que réelles.

Par conséquent une série de gags à l’esprit  léger donnant lieu à une sorte de douce mélancolie comme le soulignent les directeurs de plateau Mark Levin et Jennifer Flackett. Si seulement le dialogue, les touristes de croisière et surtout les globe-trotters n’étaient pas si banals, l’ Île de Nim se déroulerait comme un voyage de vacances. Ainsi  à la fin du film on quitte l’île mais le cœur n’y reste pas échoué…

Ma cote: Trois étoiles