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Avec Ira Coleman (contrebasse) et Clarence Penn (batterie)
Nouvel album en magasin le 11 juin
EN SPECTACLE : Samedi 6 juillet L’Astral (Montréal)
Dans le cadre du Festival International de Jazz de Montréal
Montréal, 2013 – C’est le grand retour aux sources de Laurent De Wilde, pianiste aux racines jazz qui s’était distingué au Festival, il y a une décennie, grâce à ses aventures électronique. Le musicien auteur d’une biographie consacrée à Thelonious Monk est de retour au FIJM après 8 ans d’absence pour venir presenter Over the Clouds, son plus récent disque enfin disponible au Québec le 11 juin prochain.
Enregistré à Paris en janvier 2012 par Dominique « Dume » Poutet, l’album fut realize par Laurent de Wilde et Dume Poutet et composé entièrement par Laurent sauf les pièces Irafrica (Laurent de Wilde/ Ira Coleman), Prelude to a kiss (Duke Ellington) et Fe fe naa efe (Fela Kuti).
Laurent de Wilde raconte : « Le hasard de la vie et du temps qui passe ont fait que six ans se sont écoulés depuis mon dernier enregistrement en trio, mes expériences électroniques ayant pris le pas sur cette formule plus acoustique. Cette formation me manquait d’autant plus qu’il me tardait d’incorporer dans de nouvelles compositions les enseignements tirés des mes aventures sonores : comment élargir le vocabulaire traditionnel du trio, avec ses prises de risque, sa fragilité intrinsèque, son language ancré dans une tradition qui ne cesse d’évoluer?
Aussi ai-je décidé pour l’occasion de renouer avec mon passé new- yorkais et de convier à cette session mon vieil ami Ira Coleman avec qui je n’avais pas travaillé depuis fort longtemps, tout occupé qu’il était dans les groupes de Herbie Hancock, Dee Dee Bridgewater ou Sting, et de m’assurer la participation de Clarence Penn, l’un des batteurs les plus subtils et musicaux de sa génération.
Sans nous concerter, nous réalisâmes Ira et moi que les années passées avait accru notre attirance pour la musique africaine dans ses différentes géographies : Mali, Cameroun, Nigeria… Il y a là un vivier formidable de rythmes et de mélodies qui ne demandent qu’à se mélanger au langage plus occidental du jazz contemporain et nous étions fort impatients d’en expérimenter le mariage.
«Je suis le premier étonné de la musique qui en est sortie. Beaucoup d’énergie, mais aussi de grandes plages d’un calme dont je m’ignorais capable et qui me font réaliser que, l’âge aidant, le regard voit plus loin et qu’il se fixe un horizon plus clair et plus sensible, là où l’air est plus pur, quelque part au-delà des nuages».