Enceintes Bluetooth amplifiées
elles vous séduiront à coup sûr !
Pour débuter cet article, je me demandais comment présenter Totem, une entreprise-phare du Québec. À diverses occasions, mes confrères de la revue ont utilisé toutes sortes de tournures de phrase, d’adjectifs, de beaux mots pour décrire Totem, fondée en 1987, et parler de son propriétaire, M. Vince Bruzzese. J’ai décidé d’y aller plus simplement en utilisant une phrase que la société même utilise pour se décrire, Chez Totem, notre vision est de vous offrir de la musique, toute la musique et que la musique. Ces mots sont très justes.
Totem nous propose, pour la première fois, une paire de haut-parleurs avec amplification intégrée. Le modèle de ce banc d’essai est noir satiné, mais il est également disponible en blanc. Dans la boîte, on trouve les enceintes, des grilles magnétiques, des fils de haut-parleurs avec connecteur double, un câble optique, un câble de 3,5 mm, un cordon d’alimentation, une télécommande et huit petites rondelles caoutchoutées servant de pieds.
Technologiquement, ce modèle est de deux voies avec tweeter à dôme en alliage métallique de 1 po (2,53 cm) et transducteur de grave hybride de 5 po (12,7 cm). L’amplification intégrée est de classe D, ayant 120 watts et comprenant la connectivité sans fil Bluetooth 4.1 avec la technologie Qualcomm aptX HD, des entrées analogiques RCA stéréophoniques commutables entre prise Phono et prise de niveau Ligne et mini jack (3,5 mm), une entrée optique, une sortie de caisson d’extrêmes-graves, ainsi que des commandes complètes à l’avant de l’enceinte et sur la manette KIN Play, où se trouvent toutes les entrées. Cette dernière vous permettra d’ajuster le volume et les fréquences selon votre goût. Pour plus d’information, visitez le site Totemacoustic.com.
En 2019, la connexion sans fil au moyen de Bluetooth est un must pour les jeunes mélomanes cherchant quelque chose de simple, qui leur permettra d’écouter leurs web musiques de façon fafa ou easy peasy, quoi ! Ils seront bien servis avec les Totem KIN Play qui sont d’une grande simplicité à brancher, permettant de streamer sans fil à partir du Net sur un téléphone, une tablette ou un ordinateur muni d’une connexion Bluetooth.
On démarre l’écoute avec l’ordinateur
Ce qui m’a étonné lorsque j’ai commencé à écouter de la musique sur mon ordinateur avec ces enceintes de qualité Totem KIN Play, est que j’ai eu l’impression de porter des écouteurs, mais sans cette sensation que le son arrive par l’arrière de la tête. J’avais l’impression d’être enveloppé par le son, une image musicale large remplissait mon écran d’une belle définition et me cachait un caisson d’extrêmes-graves interdimensionnel alors que je conservais un très bon contrôle. J’ai donc fait une écoute rapprochée, positionnant les KIN Play de chaque côté de mon écran de 34 po, légèrement de biais et en les penchant de quelques degrés vers l’arrière. Une fois bien en place, elles ont été branchées à l’entrée mini jack de 3,5 mm. J’ai choisi comme première pièce musicale Space for the Papa de Jeff Beck, et c’était parti pour plusieurs heures d’écoute. La qualité de ce qu’offre Totem réussit toujours à me surprendre.
Continuons l’écoute dans le salon
Bien que les enceintes KIN Play soient très polyvalentes quant à leur positionnement, dans le livre d’instructions, Totem recommande de les placer à 1 pi de distance des murs latéraux et arrière et à environ 4 à 10 pi de distance l’une de l’autre. Chaque pièce d’écoute de chaque résidence étant différente, dans mon salon j’ai positionné les enceintes à 3 pi du mur arrière et à environ 6 pi de distance l’une de l’autre, celle de gauche, pointée un peu vers l’intérieur. Résultat… Bin, voyons donc ! Quel résultat ! Moi, qui me disais que dans le salon, elles étaient pour se calmer un peu, eh bien non ! Elles dégageaient une belle présence, les instruments sont là, bien définis dans la profondeur et avec une grande image sonore !
Après m’être assuré d’un minimum d’interférence dans la maison, à cause de tous les appareils Bluetooth qui s’y trouvent, j’ai décidé de faire une comparaison avec mon lecteur CD Shanling CDT-100C avec des tubes WE 396A qui, je dois l’avouer, n’est que peu utilisé depuis que j’ai découvert le streaming, qualité CD et plus.
La connectivité sans fil Bluetooth
Pour faire les tests avec les enceintes Totem KIN Play, j’ai utilisé mon téléphone Samsung 7 et aussi un Samsung 9 et la connexion a été très facile. La connectivité sans fil Bluetooth 4.1 et aptX sont des technologies auxquelles on a accès depuis la version 6. J’ai également utilisé un adaptateur audio sans fil USB 4.1 Qualcomm aptX, aptX Low Latency de Avantree© pour mes ordinateurs ne possédant pas Bluetooth. Le résultat a été très satisfaisant.
L’avantage de l’utilisation du Bluetooth 4.1 est une plus grande portée de connexion alors que cette génération Bluetooth est beaucoup moins affectée par les interférences entraînant beaucoup moins d’erreurs de transmission. L’aptX et aptX HD sont des codecs audio qui permettent de transmettre un fichier audio à près de la qualité CD. Il est donc important de vérifier quelle technologie vous possédez, car aptX est un minimum si vous désirez une certaine qualité et une compression minimale.
Pour les écoutes suivantes au moyen de mes téléphones Samsung, j’étais en connectivité 4.1 aptX et avec Aventree lors de l’écoute sur ordinateur. Il me limitait en aptX LL (Lossless) qui est un format de connectivité plus utilisé pour la vidéo et le jeu. Ce que je percevais avec aptX sur les pièces suivantes et bien d’autres, c’était un son plus clair, plus défini avec des basses plus fermes et courtes (jazz, classique) tandis que le résultat avec aptX LL, sur le plan des hautes fréquences, le son était plus doux, avec un médium-grave et des basses plus présents et ronds (musique populaire, films, jeux).
Les pièces musicales écoutées
Words of Wonder de Keith Richards
Dès l’introduction de la pièce, on est convaincu. Un batteur se doit d’être satisfait de la reproduction de son instrument. Ce n’est pas une composition avec de grandes partitions ou de grandes envolées, mais c’est joyeux, rythmé et on a envie d’être dans le sud. Comme disent tous ceux qui les ont entendues lors de l’évaluation, elles sont étonnantes.
Winston Churchill’s Boy de Benjamin Clementine, voilà un beau piano et une belle distinction des instruments. La reproduction de la voix est fort réelle (on sent qu’elle se brise par moment), et parfois, presque fausse, avec toutefois une belle reproduction de la grosse caisse. Il est surprenant de sentir l’impact provenant d’enceintes ayant un transducteur d’uniquement 5 po, et qui aurait pensé il y a 10 ou 15 ans qu’avec un téléphone, la connectivité Bluetooth et les technologies qui l’accompagnent, on atteindrait cette qualité, laquelle s’améliorera encore plus dans le futur. J’ai mon téléphone dans la main, il est connecté sur Tidal, je choisis une pièce de musique de qualité CD, et malgré une certaine compression réduite au minimum par de nouvelles technologies, j’obtiens ce bon résultat. Wow !
Space for the Papa de Jeff Beck – Who Else
J’y reviens, j’aime bien cette pièce de blues, la guitare criarde, la basse électrique et les percussions sur la grosse caisse qui donnent un rythme sublime à cette pièce. On se met à taper des pieds, à bouger la tête et les épaules, et là encore, les KIN Play se sont admirablement défendues.
Je n’ai jamais ressenti la moindre confusion lors de l’écoute avec les KIN Play, même avec Barra Barra du défunt Rachid Tara. Avec certaines autres enceintes acoustiques, cette pièce devenait floue, mais pas avec les KIN Play. Du coin de l’œil, j’ai même vu ma conjointe qui dansait dans la cuisine et dans le couloir, lorsque cette pièce jouait.
Pour l’écoute en CD, j’ai utilisé le Shanling CDT-100
Midnight Sugar du Tamamoto Tsuyashi Trio
Ce CD est excellent pour une évaluation. J’ai porté une attention particulière aux cymbales que j’ai trouvées réalistes avec une sonorité métallique et sans sibilance, une vibration naturelle. Le piano à travers les KIN Play ne se laissait pas intimider par les attaques des marteaux qui sont massives dans une partie de la partition, et plus mélodieuses à certains moments.
Barber’s Adagio est une de mes compositions préférées. Je l’ai en plusieurs versions (8). On y entend la flûte, le violon, le grand orgue, le cor et les cuivres. Encore là, j’étais satisfait des KIN Play. L’ambiance, l’émotion, les instruments bien reproduits, la résonance des instruments à vent, la tristesse des violons et, encore à ma surprise, le grand orgue qui baissait à 40 Hz (je l’ai mesuré).
Conclusion
Les KIN Play sont des enceintes que je trouve excellentes pour créer une ambiance, et qui ont la capacité de donner du rythme à votre maison. On se met à bouger sans s’en rendre compte. La musique nous interpelle et nous fait réagir. C’est ce qu’on veut, se sentir vivant, se faire brasser, bouger ou encore se faire bercer doucement selon le moment.
Je dois avouer que là où j’ai particulièrement apprécié les enceintes KIN Play est de chaque côté de mon écran. Elles m’ont mis un sourire au visage et j’ai passé plusieurs heures à écouter de la musique de vidéos alors qu’elles créaient une belle ambiance avec mes jeux de simulation comme Assetto Corsa Competizione et F1 2018.
Ces enceintes amplifiées Totem KIN Play, grâce à une technologie de pointe, à la simplicité de leur installation et de leur utilisation, à leur prix et, encore mieux,à leur WAF (Wife Acceptance Factor) sauront satisfaire nombre de jeunes mélomanes de même que ceux qui cherchent un produit offrant de telles caractéristiques. Aucun achat d’un amplificateur n’est requis. Il s’agit d’un parfait tout-en-un. Offrant une présence qui respecte leurs limites, elles sont capables de jouer gros !
RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX
Prix : 1 250 $
Garantie : 5 ans, pièces et main-d’œuvre pour le woofer et le tweeter ;
2 ans, pièces et main-d’œuvre pour l’amplificateur intégré
Fabricant / Distributeur : Totem Acoustic, Tél : 514.259.1062, totemacoustic.com
Médiagraphie
• Space for the Papa de Jeff Beck – Who Else
• Barra Barra, du défunt Rachid Tara
• Words of Wonder, de Keith Richards
• Winston Churchill’s Boy, de Benjamin Clementine
• Barber’s Adagio en huit versions
Jeux
• Asseto Corsa Competizione
• F1 2018,