Putumayo présente Jazz, une anthologie d’enregistrements exceptionnels par des légendes du jazz
Artistes figurant sur l’album:Cannonball Adderley avec Bill Evans • Mose Allison • Louis Armstrong & Oscar Peterson Chet Baker • Blossom Dearie • Hampton Hawes • Billie Holiday • The King Cole Trio Anita O’Day • Nina Simone • Zoot Sims • Maxine Sullivan
Le 3 mai, Putumayo sort Jazz, véritable Who’s Who des grandes figures du jazz, qui interprètent une sélection de standards. La plupart des titres réunis sur cette anthologie ont été enregistrés dans les années 50, à l’âge d’or du genre. Bon nombre de ces morceaux ont été remixés et remastérisés, offrant une qualité de son encore inédite il n’y a pas si longtemps. Cet album, qui représente une formidable introduction pour les néophytes, mais séduira également les amateurs les plus pointus, montre si besoin est que cette musique née aux États-Unis continue d’exercer un attrait universel. Le livret a été rédigé par Joel Dinerstein, universitaire spécialiste du jazz et animateur d’une émission de radio sur la station WWOZ, à La Nouvelle-Orléans. Des photos d’archives rares illustrent ses commentaires passionnants.
Récemment, Putumayo a eu l’occasion d’explorer le genre, avec des compilations saluées par la critique comme Women of Jazz, Latin Jazz, Jazz Around the World et New Orleans. Il faut dire que, depuis qu’il s’est installé à La Nouvelle-Orléans, le fondateur de Putumayo, Dan Storper baigne littéralement dedans : « Au cours de ces dernières années, j’ai pu constater à quel point le jazz imprègne cette ville qui l’a vu naître. En écoutant Joel Dinerstein sur WWOZ, je me suis souvenu combien j’aimais ces chansons qui dataient de l’époque de mes parents et j’ai eu envie de choisir des morceaux d’exception, mais relativement peu connus, interprétés par leurs musiciens préférés pour faire découvrir quelques-uns de ces grands artistes à la jeune génération. »
L’inimitable Nina Simone ouvre l’album avec une de ses chansons les plus distinctives, « My Baby Just Cares for Me », tandis que Nat King Cole met sa voix de velours et ses dons de pianiste au service de «’Deed I Do », enregistré à ses débuts à la tête de The King Cole Trio. L’une des voix les plus caractéristiques de l’époque du swing, Maxine Sullivan, évoque une histoire d’amour arrivée à son terme dans « ’Taint No Use ».
Le virtuose Oscar Peterson accompagne au piano Louis Armstrong, l’inventeur du scat qui réalise un solo sobre mais entraînant sur « I Was Doing All Right ». Le saxophoniste ténor Zoot Sims, qui a enregistré plus de 50 albums au cours de sa carrière, interprète « Someone to Watch Over Me », tiré d’un disque qui rend hommage à George et Ira Gershwin. Sur « There Will Never Be Another You » le trompettiste et chanteur Chet Baker, célèbre pour son talent autant que pour son intensité charismatique, se révèle un ténor doux, presque éthéré.
Pionnière du jazz, Anita O’Day prête son timbre rauque à « It Don’t Mean a Thing », tandis que le pianiste de swing autodidacte Hampton Hawes nous propose un « Sermon » inspiré par le gospel. La troublante Blossom Dearie insuffle son ironie et son phrasé poétique à « They Say It’s Spring ». Le compositeur, pianiste et chanteur Mose Allison, dont la musique a été reprise entre autres par Pete Townsend et Bonnie Raitt, interprète l’incontournable « Don’t Get Around Much Anymore », un morceau de swing aux paroles nostalgiques.
Pour terminer, le saxophoniste alto Cannonball Adderley et le pianiste Bill Evans nous offrent la romance « Waltz for Debby », avant de laisser le mot de la fin à Lady Day : Billie Holiday, dans une version sensuelle de « Lover, Come Back to Me ».
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