Isabelle Boulay «Merci Serge Reggiani» en vente maintenant

CHER SERGE,

Je n’oublierai jamais ce jour d’été où, enfin délestée de mon adolescence, j’ai rencontré ton répertoire et ta voix qui ne m’ont plus jamais quittée. L’image reste nette et vive, comme dans une scène de cinéma.

Tu étais un formidable acteur avant de devenir un chanteur magnifique dans la quarantaine, l’âge que j’ai aujourd’hui.

isabelle_05_2014C’est toi et Piaf, que tu aimais tant, qui m’avez donné le goût du métier d’interprète. Vous étiez tous les deux de grands chanteurs réalistes, capables de regarder la vie droit dans les yeux et de nous la raconter avec autant d’amour que de vérité.

Je n’oublierai jamais non plus ce jour où, ton regard vissé au mien, j’ai découvert ton exigence et ton immense tendresse. J’étais venue chez toi afin de répéter Ma fille, que j’ai eu le bonheur d’interpréter sur scène à tes côtés. Je revois encore l’empreinte de ce sourire qui était le tien.

Peut-être que c’est ce même sourire qui te serait venu en apprenant qu’une 
«jeune femme
» aurait envie d’embrasser ton répertoire si viril, mais ô combien sensible.

C’est un jour de solitude, au printemps de l’année dernière, que tes chansons me sont revenues, comme un ami après une trop longue absence. Elles sont devenues mes compagnes et j’ai eu envie de glisser, une autre fois, ma main dans la tienne.

Cela fera bientôt 10 ans que tu nous as quittés et il me semble que tu es encore là, quelque part dans la pénombre à éclairer nos vies avec l’humanité de tes chansons et de ta voix.

Je t’embrasse, Serge, et je te tends une rose, simple et belle, comme celle que tu m’avais si gentiment dessinée.

Ton Isabelle

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