Nouvelle star montante de la soul revivaliste, l’Américaine Kendra Morris
promènera son nouvel album Banshee sur les routes de France…

Son album Banshee tout juste livré dans l’hexagone, Kendra Morris viendra le défendre le temps de dix concerts au mois de février. Elle se produira donc le 1er au Transbordeur à Lyon, le 4 au Hublot à Nancy, les 6 et 7 au Café de la Danse à Paris, le 8 à la Luciole à Alençon, le 9 à la Citrouille à Saint-Brieuc, le 10 au Ferrailleur à Nantes, le 12 au Diapason à Rennes, le 13 à la Fourmi à Limoges et enfin le 14 à la Dynamo à Toulouse.

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« D’une certaine façon ma vie a beaucoup tourné autour d’enregistrements réalisés dans des placards et des lieux exigus », s’amuse Kendra Morris. C’est comme un thème récurrent dans la carrière de cette soul sister basée à New-York, en remontant même jusqu’à un soir de Noël dans la maison familiale à St Petersburg en Floride. Une mini-Kendra de 8 ans découvre que sa machine à karaoké peut être aussi utilisée comme un home-studio de fortune. « J’allais dans ma penderie avec des cassettes, je chantais puis enregistrais, retournais la cassette et ainsi de suite » se souvient-elle… Kendra Morris a grandi avec un sens aigüe de la musique, ses parents ont joué dans plusieurs groupes ensemble et elle pillait régulièrement leurs vinyles pour écouter ses artistes préférés. Alors que Marvin Gaye, les Spinners, War, Stevie Wonder, les Jackson 5 et les Temptations lui servent de guide, elle finit même par se les approprier. Elle chante sur ses disques favoris avec une voix qu’elle découvre alors qu’elle marche à peine…

Puis tout s’enclenche. L’apprentissage, la composition, le chant, des démos, une tournée avec les Funk Brothers de la Motown, Dennis Coffey l’été dernier et le soutien de DJ Premier qui remixe son single aux sonorités blaxploitation Concrete Waves viennent pimenter une année qu’elle consacre à écrire et enregistrer son vrai premier album. Avec un titre inspiré des légendes irlandaises de créatures fantomatiques, Banshee est un croisement d’histoires, certaines imaginées par elle, d’autres tirées de sa propre expérience. L’album sort aux États-Unis en 2012 sur le label de la prestigieuse revue Wax Poetics et débarque enfin en Gaule ! Un beau disque au classicisme impressionnant. L’ombre de certaines consœurs (Amy Winehouse, Adele, Alice Russell…) plane au dessus d’elle et on sent Kendra Morris en pleine possession des Tables de la Loi soul, option vintage. La révolution n’est certes pas à l’ordre du jour, mais le sacro-saint groove sensuel et hypnotique, si.

Source: http://www.qobuz.com