Gael Faure – «De silences en bascules», le nouvel album disponible le 27 mai

silences_bascule_gael_faure_04_2014Montréal, mai 2014 — Dès qu’on entend l’extrait Tu me suivras, on acquiesce. Oui, on suivra : cette mélodie est un sortilège, une ritournelle qui prend par la main et fait se clore les yeux pour mieux rêver. Le talentueux chanteur et auteur-compositeur Gael Faure lancera, le 27 mai prochain, son deuxième album, De silences en bascules. Il viendra en présenter l’essentiel aux Francofolies avec un spectacle extérieur le 16 juin, en plus d’assurer la première partie du spectacle de Salomé Leclerc le lendemain au Gesù.

Ira t’on jusqu’à prédire le début d’une histoire d’amour entre le public québécois et Gael Faure ? Orfèvre de la chanson, Gael avec deux accords, fabrique des airs qui soudain emplissent les oreilles, le coeur et l’âme et résistent aux efforts de toutes les chansons qui s’invitent derrière pour les détrôner. Les chansons de Gael Faure se maquillent de simplicité : elles semblent d’abord des mélodies légères puis il se révèle qu’elles creusent loin, profond, fort. Elles savent toucher juste avec leur clarté, leur propos direct, leur manière si franche de dévoiler le sentiment.

Au commencement, il y a dix-huit ans en Ardèche. Chez lui, la musique n’existe pas beaucoup, éclipsée par d’autres soucis : la nature, le soin d’autrui, les dérèglements de la société. Car il est le fils du fermier et de l’infirmière.

Il a quatorze ans quand il va voir Louise Attaque qui passe près de chez lui. C’est son premier concert. Un choc : les instruments, l’énergie, l’émotion. Il achète une guitare. Il progresse lentement, en complet autodidacte. « J’aimais le bois, le nylon des cordes, se souvient-il. J’ai galéré, trouvé les accords un à un. Découvert aussi qu’il n’y a pas de codes, que l’on peut tout faire. Je ne connaissais pas bien la chanson française, j’étais un peu perdu. Eh bien ça, ça m’a plu. »

En pleines études d’architecte paysager, il se fait embarquer par son amie de l’époque vers la quatrième saison de l’émission La Nouvelle star. Sans regret ni remord. Il a surtout compris que la célébrité télévisée n’est rien à côté de ce qui lui reste à parcourir. Il choisit la voie patiente… Gael Faure ne cessera de travailler. Des centaines de concerts et la construction d’un répertoire, pour laquelle il a besoin d’auteurs. Le premier choisi est Fabien Boeuf, qui avait été le chanteur des groupes Idolem et POC avant de mener une carrière en solo, mais dont la maison était voisine de celle de Gael, jadis en Ardèche. Fabien écrira la moitié de l’album.

A Tété, Gael donne une mélodie qui lui évoque un ailleurs nordique et qui deviendra On dirait l’Islande. Avec Ben Ricour, il se trouve une sorte de grand frère généreux, il goûte à l’écriture farfelue de Barcella, aux inventions de Chet… « Des rencontres qui nourrissent le parcours », résume-t-il.

Ces auteurs contribuent à un album aussi rêveur qu’enraciné dans le monde réel, aussi sophistiqué qu’il est simple à aborder. Car, peu à peu, les chansons se polissent dans les premières parties d’Alexis HK, Tété, Michel Jonasz, Daran, Rover, Barcella… Puis le doux orfèvre Jean-Louis Piérot vient produire l’album, après avoir oeuvré pour Alain Bashung, Étienne Daho, Miossec, Renan Luce, Brigitte Fontaine. Les chansons trouvent là leurs couleurs folk, limpides et vastes comme un ciel d’hiver. Partout, des sonorités singulières viennent semer des mystères sensibles et séduisants – la voute irréelle de glassharmonica dans On dirait l’Islande, la mandoline mutine et le sourire mélancolique de l’accordéon dans Pour qu’un jour, le dépaysement rêveur de l’harmonium indien dans À la tienne, le mur liquide du vibraphone et les harmonies vocales lointaines dans Un peu

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