NOUVEL ALBUM EN MAGASIN LE 24 AOÛT

Montréal, août 2010 — La sublime musique de Fredo Viola est née d’un mariage inspiré entre la technologie du 21e siècle et le plus ancien des instruments, la voix humaine. Ses chansons dégagent de l’innocence, du romantisme et une dimension presque mystique qui extrait la magie du quotidien. Elles décrivent des paysages de rêveries musicales d’une beauté étrange.

‘The Turn’, le premier album de Fredo, associe une pop d’auteur/compositeur à de l’electronica, de la musique classique, des hymnes religieux, et même des ballades médiévales. Il revendique un grand éventail d’influences, telles qu’Harry Nilsson, Bartok, Kate Bush, Belle and Sebastian, Shostakovich, Boards of Canada, Stravinsky, Odetta et Alfred Schnittke. Mais sa musique hypnotique a une voix forte et singulière qui en fait quelque chose de très personnel.

Plusieurs morceaux de l’album ont des voix abstraites en guise de paroles, une riche tradition que Fredo partage avec Sigur Ros, Cocteau Twins, REM à leurs débuts, et d’autres groupes indés innovants. Des paroles trop présentes peuvent être limitantes, explique-t-il, alors que la musique est « ambiguë et excitante, terrifiante, déchirante, joyeuse ». Les mots sont bien moins importants que les émotions profondes qui se cachent dessous.

‘The Turn’ est assurément un album très émotionnel, plein de soleil et de tristesse, d’humour badin et de beauté sombre. L’euphorie des souvenirs d’enfance de ‘Robinson Crusoe’ capture l’ambiance des vieux films super-8. Les pulsations techno-folk de la comptine ‘Frienship Is’ font remonter des sensations également enfantines, avec des harmonies qui se croisent et rebondissent sur une version électronique de la voix de Fredo. Et ‘Red States’ est une parabole légère de l’amour et de la guerre, qui s’envole sur le courant chaud d’une mélodie à la Beatles.

Le morceau le plus expérimental de ‘The Turn’ concurrence les virées les plus aventureuses de Radiohead ou Sigur Ros. Une spirale crémeuse de voix spectrales à la dérive dans un orage électrique de bruitages de science-fiction, ‘K Thru 6’ pourrait presque être un morceau perdu de ‘In Rainbows’. Sur ‘Death of a Son’, le mélange de chants de chorale avec de sèches percussions électroniques donne une collision ambitieuse d’ancien et de moderne.

Fredo a d’autres ambitions pour ramener la magie dans le fait de posséder un album, avec des applications interactives et un artwork numérique en projet pour de futures sorties. Mais en termes d’originalité éblouissante et de beauté à couper le souffle, ‘The Turn’ est déjà le meilleur premier album de l’année. Tendez l’oreille et partez dans un songe.