Rencontre entre la folk française et la musique nord américaine

En magasin le 4 octobre en magasin

Montréal, septembre 2011 — Jeune femme pleine de détermination, Claire Denamur dévoile sa « quête » d’elle-même, des autres, du passé, de liberté, dans un nouvel album intitulé « Vagabonde ».

Fruit d’une collaboration avec Da Silva sur certaines chansons, enregistré et réalisé par Jean Massicotte (Arthur H, Lhasa), ce nouveau répertoire explore la musique nord américaine, celle des Tom Waits, Johnny Cash ou encore Crosby, Stills & Nash. Accompagnée d’une guitare virtuose à la fois folk et blues, et sur un timbre joliment éraillé, la chanteuse raconte des histoires sur les grands thèmes sociaux qui évoquent nostalgie et les grands espaces.

Elles déambulent, elles errent, elles rôdent. Elles dégagent un sentiment de liberté, nous donnent des sensations de grands espaces. Sous le titre « Vagabonde », Claire Denamur, 27 ans, nous présente onze nouvelles chansons.

Jeune recrue de la chanson française, elle promet. C’est une évidence. Quelle maturité dans ce disque ; un deuxième album qu’elle a tendance à considérer comme le premier tant il se rapproche enfin de l’effet recherché. Car Claire Denamur, jeune femme au regard plein de détermination, a une idée bien précise de ce qu’elle a à dire et à chanter.

Réalisé et arrangé par Jean Massicotte dans son studio Masterkut, cet album a été enregistré à Montréal, dans le Mile End, quartier considéré comme l’un des berceaux de la scène musicale indépendante. Claire Denamur pensait écrire son album seule, jusqu’au jour où elle a connu Da Silva lors d’un festival. « Vagabonde » est partiellement le fruit de cette belle rencontre car, à Rennes, les deux artistes passent une semaine ensemble. Semaine prolifique. Ainsi naîtra quelques chansons dont « Bang Bang Bang », « Le ciel » et « 34 septembre ».

Ce nouveau répertoire nous permet de faire connaissance avec son timbre joliment éraillé. Musicalement, elle est l’une des rares à explorer la musique nord américaine en France. Une musique d’un caractère plaintif, tour à tour penchée sur le personnage qu’elle incarne ou sur les grands thèmes sociaux. La rudesse des sentiments et la nostalgie à fleur de mots côtoient tout l’espoir qui éclate dans cette musique que Claire Denamur connaît bien. Au catalogue des références de cette dernière qui a passé ses jeunes années aux Etats-Unis, on trouve pêle-mêle Tom Waits, Johnny Cash ou encore le groupe phénoménal Crosby, Stills & Nash.

A l’image du titre « Bang Bang Bang », ils sont concernés pour ne pas dire engagés, et font le constat de la cruauté de cette époque qui est la nôtre et de l’individualisme ambiant, son corollaire.

Parmi les chansons les plus touchantes, il y a « 34 septembre », une date imaginaire dédiée à ces « nuits où l’on ne rêve plus », à ces heures où l’on s’égare, dévasté par l’insomnie et ses songes ; « Rien de moi », chanson autobiographique sur l’adolescence en fuite. Quelques chansons auxquelles il faut ajouter « Le ciel », avec son refrain tambours battants comme une armée d’âmes abîmées, trompées, aveuglées, déambulant dans les profondeurs de la religion. Sans oublier « Together », où la voix se fait plus grave et la guitare dessine des arpèges. Cette chanson est l’œuvre de son frère, qui lui parut si authentiquement américaine, presque d’un autre temps, qu’elle ne pouvait envisager l’album sans elle.

www.clairedenamur.com