Une aire nouvelle de l’amplification

D-Premier de Devialet


D
ans mes articles précédents, je vous ai souvent parlé des différentes classes d’amplification et de leurs caractéristiques. Par exemple, la pure classe A qui est très recherchée pour ses qualités sonores, mais peu efficace car très gourmande électriquement. Elle ne permet aussi, la plupart du temps, que de faibles puissances et est de plus coûteuse à mettre en œuvre. Jusqu’à maintenant, le meilleur compromis a été la classe A/B utilisée par la majorité des fabricants. Cette dernière s’avère plus efficace et permet de grandes puissances pour des coûts de production moindres.

Ensuite, il y a eu l’apparition de la classe D, elle aussi très efficace, parce qu’elle permet de fortes puissances dans un design compact, et ce, sans dégagement de chaleur. Malgré les améliorations apportées à la classe D ces dernières années, certains trouvent encore sa sonorité froide et sans âme. Dans le but de corriger ce problème, le fabricant Devialet nous propose aujourd’hui une nouvelle classe d’amplification, qu’il baptise ADH pour Analogue Digital Hybrid. Cette technologie brevetée a nécessité 4 années de développement, et de là est né l’amplificateur intégré D-Premier qui fut mis sur le marché en 2007-2008. Depuis, celui-ci n’a cessé de se mériter des éloges dans le milieu de la presse spécialisée euro- péenne. Le voici donc disponible en Amérique du Nord par le biais de l’importateur Plurison. Dans cet article, nous allons découvrir pourquoi ce bel objet mérite tous ces lauriers.

Beau en dehors…
L ’entreprise Devialet a été fondée en 2004 par deux partenaires issus du milieu des télécommunications, Pierre-Emmanuel Calmel et Mathias Moronvalle. La nouvelle classe d’amplification ADH a attiré trois autres associés, dont un designer industriel qui a peaufiné le concept et un spécialiste du marketing pour la mise en marché. L’entreprise Devialet est née officiellement en 2007 avec le D-Premier, tel qu’on le connaît actuellement. Cet amplificateur intégré est bien dans l’aire du temps avec son convertisseur numérique-analogique ultra perfectionné et ses possibilités de traiter à peu près tous les types de sources numériques.

L’esthétique du D-Premier est tellement inhabituelle pour un produit audio, qu’il se peut que certains soient déstabilisés par son design épuré sans aucun contrôle de volume ou sélecteur de sources apparents. Pour ma part, j’ai été immédiatement séduit par cette mince plateforme d’aluminium dont le fini miroir reflète tout votre environnement, au point de se confondre et presque disparaître dans votre décor. Ses dimensions compactes de 400 x 400 x 44,5 mm, associées à des arrêtes adoucies et à des lignes légèrement courbées, en font un délice pour l’œil. Sous l’appareil sont disposées 4 pattes moulées à même le boîtier, lesquelles comprennent chacune une rainure vous offrant la possibilité de le fixer au mur à la verticale, avec les prises de connexions vers le bas, ces dernières étant dissimulées derrière un panneau amovible.

L’affichage est situé sur le dessus de l’appareil et, un peu à la manière d’un iPod, que vous le tourniez dans tous les sens, celui-ci va s’orienter automatiquement pour faciliter sa lecture. Ce dernier s’intègre de plus à une fenêtre vitrée en longueur qui donne également à voir l’antenne Wi-Fi qui permettra le transfert sans fil de fichiers musicaux, à partir de votre ordinateur ou de toutes autres sources Wi-Fi. Ici, j’utilise le futur car le module Wi-Fi n’est pas encore disponible au moment d’écrire ces lignes. La télécommande du D-Premier reprend quant à elle les mêmes caractéristiques formelles de l’amplificateur, soit un élégant bloc carré surmonté d’un superbe potentiomètre rotatif qui offre une bonne prise en main. Quatre petits boutons entourent ce contrôle de volume : un sélecteur de source, un commutateur pour la sortie du caisson de grave, un inverseur de phase et la mise en veille de l’appareil. Cette télécommande fonctionne par ailleurs avec une fréquence radiophonique plutôt qu’à l’infrarouge et vous pouvez donc la déposer sur votre table à café en tant que bibelot ou la manipuler sans avoir à pointer continuellement le capteur du Devialet D-Premier. Sa portée permet entre autre une bonne distance et l’action douce et précise du contrôle de volume vous donne la possibilité de doser précisément le niveau d’écoute sans bruits de cliquetis, comme sur d’autres potentiomètres contrôlés numériquement.

comme en dedans
À l’intérieur, vous disposez d’une carte qui occupe presque toute la surface de l’amplificateur. Cette dernière est bondée de pièces élec- troniques miniaturisées et de condensateurs de fortes valeurs, lesquels ne comportent aucun filage. Le tout ressemble à un super ordinateur construit pour la NASA qui pourrait notamment être installé dans une navette spatiale. L’agencement et la qualité des pièces est hallucinante. En effet, la miniaturisation du montage en surface permet d’y intégrer à la fois un convertisseur numérique-analogique, un préamplificateur, un puissant amplificateur de 240 watts par canal et même une entrée phono pouvant traiter les cellules MM ou MC. Son alimentation à découpage a été spécialement développée par Devialet et peut fournir 600 V/A dans un encombrement minime.

Toutes les fonctions du D-Premier sont contrôlées numériquement par un puissant DSP Analog Device à double cœur pouvant traiter 300 millions d’opérations par seconde. Cette puissante puce programmable ouvre une multitude de possibilités pour des applications futures par l’entremise d’une carte SD, comme celles que l’on retrouve dans les appareils photographiques. Ainsi, une mise à jour conti- nuelle des configurations et des performances de l’amplificateur est rendue possible en la téléchargeant à partir du site Internet du fabricant. La carte SD s’insère pour sa part dans une fente située sur le panneau arrière du Devialet D-Premier et vous permet d’y configurer à volonté les prises RCA.

Une connectivité flexible
Les prises RCA sont au nombre de six ce qui, en stéréophonie, peut sembler limité. Par contre, elles sont entièrement reconfigurables selon les besoins du moment. Il suffit ainsi de télécharger différents programmes de configuration sur votre ordinateur et de les transférer dans l’amplificateur par l’entremise de la carte SD. De gauche à droite, ces prises sont identifiées comme suit : les deux premières nommées Line 2 sont prévues pour être une entrée phono ajustable ou une entrée de ligne stéréophonique standard. Les deux suivantes nommées Digital 4 et Digital 3 peuvent être des entrées numériques coaxiales S/PDIF ou une entrée de ligne stéréophonique additionnelle nommée Line 1. Cette dernière peut également être transformée en entrée phono MM/MC mais avec moins de possibilités d’ajustement.

Les deux dernières prises nommées Digital 2 et Digital 1 sont soit une sortie analogique pour le caisson de grave suivi d’une sortie numérique S/PDIF, soit une sortie stéréophonique pour alimenter un autre amplificateur. Comme toutes ces entrées-sorties sont traitées dans le domaine du numérique, un convertisseur analogique-numérique 24 bits / 96 kHz prend en charge les entrées de ligne analogiques. Dans le cas de l’entrée phono, c’est le DSP qui effectue les ajustements pour les cellules MM ou MC. Le DSP permet aussi d’appliquer des filtres numériques ajustables en pente et en fréquences de coupures pour le caisson de grave ou pour exécuter de la multi-amplification active.

Pour ce qui est des entrées purement numériques, le tout est complété par une AES/EBU sur prise XLR et deux optiques du type Toslink. Il n’y a pas d’entrée USB, mais une entrée et une sortie HDMI permettent d’intercaler le D-Premier entre une source DVD/Blu-ray et un téléviseur ou un projecteur. La flexibilité de cet amplificateur intégré offre une bonne garantie contre la désuétude pour plusieurs années et je dirais même que sa reconfiguration à volonté est un atout important pour un chroniqueur audio qui, tout comme moi, est appelé à régulièrement tester du nouveau matériel. Vous pouvez ainsi vous adapter à n’importe quelle situation ou combinaison de sources, comme par exemple une table tourne-disque qui possède une cellule MC exotique dont les paramètres d’ajustement sont particuliers.

La technologie ADH
Cette nouvelle technologie est un peu difficile à comprendre pour quelqu’un qui n’est pas du domaine de l’électronique de pointe, mais je vais tenter de vous la vulgariser dans mes mots. Le D-Premier est essentiellement un amplificateur de faible puissance qui travaille en pure classe A. Nous savons que cette classe d’opération est la meilleure en termes de sonorité, mais peu efficace lorsque vient le temps d’alimenter des enceintes à faible rendement. Ainsi dans son schéma, le D-Premier comprend un petit module d’amplification en pure classe A par canal étant très précis, et relié directement aux bornes des haut-parleurs. Ces derniers fournissent le voltage nécessaire pour le signal audio analogique et ce sont eux qui, incessamment, déterminent en bonne partie la sonorité de l’appareil dans les hautes et moyennes fréquences.

Mais comme ces petits modules sont peu puissants, c’est alors qu’entrent en jeu quatre modules en classe D par canal, qui travaillent en parallèle afin de fournir le courant nécessaire pour contrôler les haut-parleurs dans les basses fréquences, et ce, jusqu’à une puissance d’environ 240 watts/canal. C’est dans cette relation particulière entre les modules en classe A et ceux en classe D que réside en bonne par- tie le brevet déposé par Devialet. Les 4 modules en classe D agissent un peu à la manière d’une direction assistée variable sur une voiture. Ils supportent le travail des modules d’amplification en classe A, selon les besoins en courant des enceintes qui sont branchées à l’amplifi- cateur. Cette technologie peut ressembler au curent dumping mis au point par Peter Walker dans l’élaboration de son fameux Quad 405 vers 1975, mais dans les faits elle est très différente et surtout plus moderne et plus efficace.

La topologie du D-Premier
Sur le site du fabricant, un schéma est disponible pour expliquer comment fonctionne le D-Premier. On peut y voir que les entrées analogiques sont d’abord traitées par un convertisseur analogique-numérique 24 bits / 96 kHz puis prises en charge par le DSP. Ce dernier prend également en charge le contrôle de volume, la sélection des sources, le paramétrage des différents filtres pour la multi amplification ou la sortie du caisson de grave ainsi que le paramétrage des ajustements pour tous les types de cellules phono lectrices. Les signaux numériques sont quant à eux acheminés de façon automatique à un convertisseur numérique-analogique 24 bits / 192 kHz par canal dutype Burr Brown PCM 1792. La sortie analogique de ces convertisseurs N-A est quant à elle directement reliée aux modules en classe A – ce qui en fait une caractéristique exceptionnelle, ayant pour effet de réduire au minimum le trajet du signal audio. Comme toutes les fonctions de pré amplification sont effectuées dans le domaine du numérique par le DSP, le signal audio n’est pas entaché par de multiples étages d’amplification et de pièces électroniques qui peuvent colorer la sonorité finale de l’amplificateur. Conséquemment, on évite ainsi plusieurs formes de distorsions, dont celles de la dérive thermique. Selon les dires du fabricant, la technologie ADH permet d’atteindre une impédance de sortie de l’amplificateur à une valeur extrêmement basse, ce qui assurément est un gage pour l’universalité de son emploi avec tout type d’enceinte.

Un amplificateur pour la musique dématérialisée
Tel que mentionné au début de cet article, le D-Premier a été conçu pour reproduire les fichiers musicaux de l’aire numérique. Comme il est lui-même un peu dématérialisé par ses dimensions compactes, autant il peut se faire oublier physiquement, autant il sait s’effacer pour laisser passer la musique librement. À mon grand regret, je n’ai pas pu tester son entrée phono, faute de n’avoir sous la main une table tourne-disque au moment d’écrire ces lignes. J’ai débuté mes écoutes simultanément avec les sorties numériques coaxiale et optique Toslink de mon lecteur CD, lesquelles furent branchées aux entrées correspondantes du D-Premier. Par la suite, j’ai utilisé la sortie S/PDIF de mon ordinateur pour l’écoute de fichiers en haute résolution. Les résultats ont tous été concluants avec une légère avance de la connectique S/PDIF sur l’optique Toslink. Le contrôle de volume de la somptueuse télécommande m’a permis un confort d’utilisation hors du commun. Pour chaque plage de CD, je pouvais continuellement ajuster de façon très précise le niveau d’écoute. Dès les premières notes, on perçoit immédiatement les bienfaits de sa topologie minimaliste, car le D-Premier disparaît littéralement de votre chaîne Hi-Fi pour vous laisser écouter vos sources, vos câbles et vos enceintes de manière authentique. C’est un peu comme s’il n’y avait rien qui s’interposait entre vos sources et vos enceintes et que le signal puisse librement passer entre ces deux composantes.

Un amplificateur dans une classe à part
À la première écoute, le D-Premier est très séduisant car avec lui vous n’écoutez pas un circuit à transistors ou à lampes, pas plus que vous ne cherchez à distinguer les caractéristiques d’une amplification en classe A, en classe A/B ou en classe D. Celui-ci détourne en l’occurrence votre attention et force votre cerveau à quitter le mode analyse pour écouter simplement la musique, point à la ligne. J’ignore si dans le cas du D-Premier on peut parler de neutralité absolue, ni même si cette notion existe vraiment, mais sa courbe de réponse est subjectivement étendue et droite comme l’horizon entre le ciel et la mer. Aucune portion du spectre sonore n’est mise de l’avant ou estom- pée exagérément. Pour autant, cette rectitude ne signifie pas une écoute plate et aseptisée. L’émotion et la musicalité font partie de son répertoire. En fait, même si sa signature sonore est difficile à cerner, je peux tout de même vous dire que cet amplificateur est d’une luci- dité et d’une transparence incroyables. Il ne présente aucune dureté dans les hautes et moyennes fréquences. Si vous entendez des hautes perçantes, c’est qu’elles sont inhérentes à l’enregistrement. Il va sans dire que l’image stéréophonique est d’une profondeur etd’une précision exemplaire, accompagnée d’une excellente aération entre les instruments et les interprètes. Tout cela, à condition bien sûr que les enceintes soient du même calibre. Les basses fréquences sont profondes, bien soutenues et bien dégraissées, ce qui vous permet d’entendre précisément toutes les notes et les partitions dans ce registre, de même que les percussions percussives et les impacts des grosses caisses plus que crédibles. Les taux de distorsions annoncés par le fabricant s’avèrent infinitésimaux et le silence de fonctionnement est total.

Une musique dans une classe à part
Tous mes CD utilisés pour évaluer le D-Premier ont relevé avec brio le traitement Devialet. Même les plus mauvais enregistrements passent sans être exagérément embellis ou trop exacerbés. Dans le cas du magnifique CD 6 String Theory du guitariste Lee Ritenour, on est convié à une rencontre des quelques-uns des meilleurs guitaristes au monde. La qualité de l’enregistrement est superbe et avec le D-Premier tout est à sa place, avec des timbres gratifiés d’un naturel confondant. Vous pouvez dès lors aisément percevoir la différence de tonalité entre les différentes marques de guitares électriques. La pièce numéro 9, intitulée Why I Sing the Blues, est un festin de guitaristes organisé autour de B.B. King, Vince Gill, Keb’ Mo’, Jonny Lang et Lee Ritenour. L’intégré Devialet vous force malgré vous à taper du pied ainsi qu’à marquer la cadence en hochant de la tête. Nguyen Lê est un autre de mes guitaristes préférés pour le jazz. Son CD Songs of Freedom est un tribut aux musiciens qui ont établi la culture pop des années 70. On peut y entendre des interprétations de groupes comme les Beatles, Led Zepplin ou des pièces d’artistes comme Janis Joplin, Bob Marley et Stevie Wonder. La plage numéro 10 est une pièce de Led Zepplin interprétée par une chanteuse vietnamienne, accompagnée par un vibraphone et des tablas indiens. Cette réappropriation de Whole Lotta Love est déroutante, mais à la fois sidérante dans la livrée du D-Premier. La guitare électrique de Nguyen Lê, inspirée d’un instrument à cordes vietnamien, est également magnifiée par la justesse et la richesse de cet amplificateur. Du côté de la musique classique, pas de problèmes en vue puisque la transparence du Devialet vous laisse parfaitement entendre la réverbération naturelle et même percevoir les dimensions du lieu de l’enregistrement. J’en veux pour preuve l’excellent CD Los Impossibles du groupe L’arpeggiata dirigé par Christina Pluhar et enregistré dans la Chapelle de l’Hôpital de Notre-Dame du Bon Secours à Paris.

Conclusion et recommandations
Il est difficile d’être éditorialiste avec cet amplificateur car à son écoute, je n’ai franchement rien à critiquer. Mais bon, comme la perfection n’est pas de ce monde, je peux bien fouiller un peu pour lui trouver un ou deux petits défauts, histoire de rester crédible. Par exemple, j’aurais apprécié retrouver l’afficheur circulaire de l’amplificateur, intégré concentriquement sur la rondelle du contrôle de volume. En ce sens, cela augmenterait encore plus le confort d’utilisation pour ceux qui, comme moi, aimeraient laisser l’amplificateur à plat sur le dessus d’un beau meuble. Il y a aussi les bornes de haut-parleurs à l’arrière qui sont un peu à l’étroit pour les câbles terminés par des fourchettes, mais dans mon cas, les fiches du type banane m’ont vite fait oublier ce petit désagrément. Pour ma part, l’omission d’une entrée USB n’est pas vraiment un désavantage étant donné que la borne Wi-Fi à venir devrait être très performante et permettre le transfert de fichiers en haute résolution. Cette borne Wi-Fi sera en outre compatible avec le logiciel iTunes d’Apple, autant sur Mac que sur PC et sans ajout de composantes additionnelles du côté de l’informatique. On remarque aussi que de plus en plus de fabricants de cartes audio pour ordinateur proposent une sortie S/PDIF coaxiale.

Ce paragon du design nous prouve bien que dans le domaine de la haute fidélité, il n’est plus nécessaire de posséder une multitude de boîtes noires ni de réseau filaire qui transforment votre salle d’écoute en laboratoire de physique nucléaire. Le D-Premier nous force à changer nos perceptions quant au domaine de l’amplification, et selon moi il est à l’avant-garde de ce que nous réserve le futur à l’aire du numérique. Ce dernier présente en effet une compacité, ainsi qu’une sonorité exquise, et sa puissance confortable permet son utilisation avec à peu près n’importe quelle enceinte dans une utilisation domestique. Son architecture ouverte et adaptable vous préserve également de la désuétude pour plusieurs années à venir. Avec ce bel objet-sculpture, vous avez en main un atout indéniable pour convaincre votre conjointe et/ou sa décoratrice de le faire siéger au sein de votre salon. Je n’ai pas la prétention d’avoir écouté tout ce qui se fabrique sur terre mais dans une gamme de prix que je qualifierais d’envisageable, c’est jusqu’à maintenant la meilleure combinaison de convertisseur N-A et d’amplificateur que j’ai eu l’opportunité d’entendre. Je pousserais même l’audace jusqu’à dire que dans le domaine du très haut de gamme, ce Devialet est l’une des meilleures affaires du moment.

Carte WI-FI maintenant fonctionnelle !

RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX
P
rix : 16 500 $
Ga
rantie : 5 ans, pièces et main-d’oeuvre
D
istributeur : Plurison, Tél. : 450.585.0098,
www.plurison.com; www.devialet.com

Médiagraphie
L’arpeggiat
a (Christina Pluhar), Los Impossibles, Naïve, V 5055
Ka
t Bush, Directors Cut, Collector Edition, Fish People, 5099902777320
Hadou
k Trio, Air Hadouk, Naïve, NJ620611
Nguye
n Lê, Songs of Freedom, ACT, 9506-2
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