<!--:fr-->Un duo MOON  très évolutif<!--:-->

Par Michel Dallaire

Dans l’édition août-septembre 2009 de cette revue, j’avais l’immense plaisir de tester les prédécesseurs des deux appareils nommés ci-dessus. À l’époque il s’agissait du lecteur MOON CD 3.3 et de l’amplificateur intégré MOON i3.3 du fabricant Simaudio. Pour ma part, c’est toujours avec intérêt que j’accueille dans ma salle d’écoute de nouveaux produits de ce fabricant bien de chez-nous. La série MOON a depuis été sujette à quelques modifications mineures sur le plan de l’esthétique mais sans grands changements sur celui de la circuiterie. À ce moment-là, on en avait profité pour changer l’appellation des modèles. Mais avec la nouvelle série Néo, les changements vont plus loin qu’un simple lifting esthétique et la compagnie en a profité pour rationaliser l’offre des lecteurs CD, ce qui à mon avis est une bonne décision en ces temps où la musique dématérialisée semble vouloir s’imposer, alors que les ventes de lecteurs CD tendent à vouloir diminuer. Voyons donc ensemble en quoi consistent ces changements et constatons par le fait même si le ramage se rapporte toujours au plumage comme dans la série MOON 3.3.

L’esthétique des deux appareils
Dans la nouvelle série Néo, on a conservé le côté solide de la construction habituellement rencontré dans tous les produits de la marque. Les boîtiers sont toujours fabriqués entièrement dans les nouvelles installations de Simaudio, lesquelles offrent plus de surface et de facilité pour répondre à la demande des marchés internationaux. Ce qui a essentiellement changé, ce sont les façades qui se sont vues agrémentées de joues galbées de chaque côté du panneau central. Ces dernières font d’ailleurs un rappel à l’esthétique de la série Moon Evolution qui représente le très haut de gamme du fabricant. Le panneau central s’est également vu modifié pour une présentation moins linéaire des boutons répartis de chaque côté de l’afficheur. Celui-ci comporte un affichage alphanumérique rouge et de bonne dimension… qui ne fait pas toujours l’unanimité d’un point de vue esthétique. Personnellement, je le préfère à d’autres plus discrets mais qui sont illisibles à plus de 2 mètres de distance. La qualité de la finition et de l’assemblage est toujours impeccable alors que les appareils sont disponibles en trois versions de couleurs. Tous les boîtiers sont recouverts d’un émail cuit résistant de couleur noire et au fini granuleux. Les façades peuvent par contre être commandées toutes en noir, en argent ou en deux tons avec le panneau central noir et les deux joues argent. J’aime bien quant à moi la version deux tons qui donne un look plus distinctif. Lorsque l’on retire le capot de chaque appareil, il est impressionnant de constater que celui-ci est fabriqué dans une tôle d’acier épaisse et très lourde, ce qui contribue à l’impression de rigidité du boîtier tout en éliminant certaines vibrations. La télécommande n’a pratiquement pas changé, se présentant toujours dans un plastique solide et grâce à laquelle on y retrouve les fonctions et commandes pour tous les appareils de la série Néo.

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Le transport CD Néo 260D
Encore une fois, je vous rappelle que je vais utiliser l’acronyme CNA pour signifier un convertisseur numérique-analogique ou NA pour numérique-analogique. Comme mentionné au début de cet article chez Simaudio, celui-ci a décidé de rationaliser l’offre du côté des lecteurs CD qui sont passés de trois modèles à un seul. Les MOON230D et 360D ont été éliminés du catalogue au profit du MOON Néo260D. Cette décision est due en partie aux demandes du marché qui s’orientent plus vers les CNA externes, permettant ainsi d’accommoder les sources numériques telles que les ordinateurs ou les lecteurs de musique en réseau. Du côté des CNA, l’offre de Simaudio est déjà fournie avec le MOON300D v.2 et le Néo380D qui peut également servir de préamplificateur. À cette offre, on peut ajouter le lecteur en réseau MiND qui possède son propre logiciel de lecture de musique et qui est disponible en carte optionnelle pour le Néo380D.

Dans une logique de gestion du catalogue de ses produits, Simaudio a conservé le lecteur MOON260D qui, sous l’appellation Néo, devient un transport CD pouvant être commandé sans sa section CNA. La carte CNA étant optionnelle, on évite la redondance si vous possédez déjà un bon convertisseur externe. En tant que transport CD, le Néo260D partage sensiblement la même mécanique que les lecteurs 650D et 750D de la série MOON Évolution. Cette mécanique de conception maison est le résultat d›un assemblage de pièces sélectionnées chez différents fabricants spécialisés. Elle est montée sur une épaisse plateforme d’aluminium qui ajoute à la rigidité de l’ensemble. Le tout est isolé de toute vibration externe grâce à une suspension nommée M-Quattro. Quatre colonnettes d’aluminium fixées à la base de l’appareil servent de piliers/supports à la mécanique de lecture, celle-ci étant à cet égard découplée totalement du reste de l’appareil par des petits beignets formés d’un gel qui s’apparente à du silicone transparent. Ces derniers agissent un peu à la manière d’une suspension automobile pour isoler la mécanique de lecture de toute vibration provenant de l’extérieur.

Le bloc optique (laser), le pivot du moteur et le palet presseur sont protégés par un couvercle métallique qui couvre presque la totalité de la mécanique de lecture. Toutes ces caractéristiques d’amortissement résultent en un mouvement d’ouverture-fermeture du tiroir doux et feutré au look très agréable. Une fois le tiroir fermé, la lecture du TOC (Table Of Content) s’effectue promptement pour nous donner accès aux pistes de l’album. On peut donc conclure que le Néo260D a été réellement optimisé pour la lecture des CD, ce que confirme le fabricant en m’indiquant que toutes les fonctions de cette mécanique sont assujetties à des algorithmes maison implantés sur une puce programmable. De cette façon, on s’affranchit des appels de service après-vente chez les fournisseurs tout en pouvant procéder localement à des ajustements du software par l’entremise d’un port RS 232 situé à l’arrière. Voilà une façon de faire qui me semble intéressante en termes de fiabilité et de longévité du produit. La connectique du transport Néo260D est quant à elle complétée par deux sorties numériques dont une coaxiale 75 ohms sur prise RCA et l’autre AES-EBU sur prise XLR. Des prises SimLink sont également fournies pour raccorder d’autres appareils MOON et en faciliter la mise en marche à l’aide d’une seule télécommande. Le tout se voit complété par l’incontournable entrée 115 volts à cordon détachable qui comprend également l’interrupteur général.

La carte CNA optionnelle
Le prix de détail du transport Néo260D est de 2 000 $ et l’on peut ajouter un 1 000 $ supplémentaire pour la carte CNA optionnelle. Cette dernière est aussi une conception maison basée sur une puce de conversion PCM 1795 (32 bits) de Burr-Brown avec sortie en mode différentiel. Cette puce permet donc l’utilisation d’une connectique symétrique. En ce sens, les sorties stéréophoniques de ligne se situent sur deux formats : asymétrique sur prises RCA et symétrique sur prises XLR. Comme sur tous les produits Simaudio, cette carte est composée en partie de pièces miniaturisées montées en surface et on note plusieurs condensateurs au polypropylène de WIMA dans les sections importantes du circuit audio. L’entrée USB asynchrone est assurée par un microcontrôleur programmable XMOS, un fabricant reconnu dans ce domaine. Une fois installée, cette carte CNA ajoute au Néo260D trois entrées numériques S/PDIF, telles qu’une optique Toslink et deux coaxiales 75 ohms. Toutes ces entrées peuvent recevoir et décoder des fichiers d’une définition allant de 16 à 24 bits avec des fréquences d’échantillonnage de 44,1 à 192 kHz.

L’amplificateur Néo340i
Cet intégré est le plus puissant de la série Néo avec ses 100 watts/canal dans 8 ohms, une puissance qui se voit doublée dans une impédance de 4 ohms. Le boîtier est inchangé, sauf bien sûr la façade qui arbore le look de la série Néo. La rigidité du châssis est en partie assurée par l’excellent système d’ailettes de refroidissement de chaque côté de l’amplificateur. Ces ailettes sont positionnées à l’horizontale pour une meilleure intégration visuelle mais toutefois orientées vers le haut pour améliorer leur efficacité. Des trous sont de plus percés entre les ailettes, ce qui assure une évacuation de la chaleur par convection. Même en état de marche à des volumes élevés, l’appareil demeure toujours tempéré, présage d’une bonne longévité pour les pièces internes du circuit.

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On a gardé l’aspect modulaire en offrant trois cartes optionnelles au menu, soit l’entrée symétrique sur prise XLR (option X, 250 $) et la carte d’entrée phono MM/MC pour le tourne-disque (option P, 300 $). Pour assurer une courbe RIAA précise, cette carte comporte des condensateurs triés et appariés avec une tolérance de 2 %. La troisième option est une carte de conversion NA (option D2, 600 $) équipée d’une entrée USB asynchrone et de trois autres entrées numériques du type S/PDIF. Deux sont coaxiales sur prises RCA et l’autre sur prise optique du type Toslink. Toutes ces cartes optionnelles peuvent être achetées séparément selon vos besoins. Le prix de base de l’amplificateur est de 4 600 $ et lorsqu’il est commandé tout équipé dans sa version Néo340i D2PX, le coût total revient à 5 400 $ au lieu de 5 750 $.

À l’intérieur, on retrouve toujours cet imposant transformateur torique, bien que dans cette version Néo il soit aujourd’hui blindé pour éviter les interférences avec les cartes optionnelles. La carte principale du circuit est configurée symétriquement de façon double mono. Le potentiomètre est toujours un ALPS motorisé, mais on a amélioré ses performances en ajoutant un étage tampon à son entrée et à sa sortie. De cette façon, on abaisse l’impédance sur le trajet du signal audio tout en amenuisant la diaphonie entre les deux canaux. Ici, je ne vous imposerai pas la longue description des fonctions et de la connectique du Néo340i car vous pourrez la consulter dans le manuel d’instructions disponible en format PDF sur le site www.simaudio.com. Sachez seulement que l’intégré est pourvu à l’avant d’une entrée pour les lecteurs MP3 sur prise mini jack. Il possède aussi une sortie jack ¼ po pour casques d’écoute parfaitement exploitable avec les modèles de haute volée. Pour finir, les prises et connecteurs sur le panneaux arrière de l’appareil sont d’une très bonne qualité et fort bien identifiés.

neo_340i_rear_04_2014Les conditions d’écoute
Comme le transport Néo260D m’a été envoyé avec sa carte de CNA optionnelle, l’amplificateur Néo340i en était dépourvu. Il était par contre équipé de l’entrée symétrique, ce qui m’a donc permis de les relier entre eux avec la connectique XLR. Même si j’ai majoritairement procédé à l’écoute des deux appareils en tandem, je les ai tout de même écoutés séparément pour identifier leur personnalité intrinsèque. De son côté, le MOON260D a été testé autant comme lecteur CD que comme transport associé à deux autres CNA. Ces derniers sont un Qute HD du fabricant Chord et celui qui est intégré à mon lecteur CD Masterclass PDT-4F du fabricant Sugden. Le tout était branché à mon circuit dédié de 20 ampères et à ma barre d’alimentation Bis Maestro précédée de son câble AC20WG. Les enceintes étaient bien entendu mes fidèles SHL5 d’Harbeth. Lors de mes écoutes, j’ai fait usage de quelques fichiers en haute résolution pour évaluer le CNA du Néo260D, mais j’ai surtout utilisé des CD pour l’évaluer en tant que lecteur CD complet. Comme serveur musical, je me suis servi de mon PC sur Windows7 équipé du logiciel de lecture JRiver Media Center version 18. La carte de son de ce PC est équipée d’une sortie numérique coaxiale du type S/PDIF, ce qui m’a permis de le brancher directement à l’entrée du lecteur Néo260D, sans nécessairement devoir passer par une entrée USB.

En avant la musique!
À l’écoute de ce duo MOON, les premiers mots qui me viennent à l’esprit sont douceur et suavité. Je retrouve les qualités que j’avais observées à l’époque de la série MOON3.3 mais avec toutefois une amélioration notable sur les plans de la clarté et de la présence dans le médium. Le naturel et la transparence de l’intégré Néo340i me laissent percevoir facilement les différentes sonorités des diverses sources utilisées. Avec le transport MOON260D employé en tant que lecteur CD, j’observe une très bonne synergie entre les deux appareils avec une sonorité confortable et qui ne donne pas dans l’hyper définition souvent néfaste pour les moins bons enregistrements. Par contre, lorsque j’utilise le MOON260D uniquement en tant que transport en faisant transiter son signal numérique par mon convertisseur externe Qute HD de Chord ou par la section CNA de mon lecteur PDT-4F de Sugden, je peux mieux cerner tout le potentiel de l’intégré Néo340i.

Par cette affirmation je ne veux pas laisser entendre que la carte CNA optionnelle du lecteur Néo260D n’est pas à la hauteur. Loin de là. En fait, j’estime qu’elle est de la même compétence que n’importe quel autre CNA externe de prix équivalent sur le marché. Ce qu’il faut comprendre, c’est que le degré de transparence et la qualité sonore de l’intégré Néo340i sont d’un niveau tel, que vous pouvez monter allègement en grade en ce qui a trait aux sources et celui-ci ne fera que mieux jouer. Je peux donc facilement imaginer l’association de l’amplificateur Néo340i avec le CNA MOON300D v.2 ou même avec le superlatif Néo380D, ce qui en principe devrait donner des résultats se situant dans une classe à part. Le transport Néo260D utilisé en tant que tel est par contre d’une compétence rare, si bien que lorsque je le compare à la section mécanique de mon lecteur PDT-4F de Sugden, qui dans son ensemble est presque trois fois plus cher, je ne perçois aucune différence.

La musique qui coule de source
Dans un deuxième temps, j’ai poursuivi mes écoutes en utilisant le transport Néo260D comme source, raccordé à la section CNA de mon lecteur PDT-4F de Sugden. Cette combinaison m’a permis de mieux évaluer le vrai potentiel de l’intégré Néo340i. Normalement, j’effectue une sélection de plusieurs albums et choisis sur chacun d’eux une ou deux pièces pour évaluer certains aspects de la sonorité d’une composante Hi-Fi. J’enchaîne donc avec le CD intitulé Aerial de Kate Bush. Cet album de musique planante est enregistré tout en douceur, en subtilités et en nuances. Pour en tirer toute la quintessence, il faut vraiment une électronique précise et bien détaillée. Contrairement à mon habitude qui est de me lever à plusieurs reprises de mon fauteuil pour enchaîner les CD afin de changer le choix des pièces, l’intégré Néo340i m’a forcé à écouter d’un bout à l’autre cet excellent album double sans éprouver le besoin de me lever pour passer à autre chose. Ce phénomène inhabituel me donne un signal clair que ces deux appareils MOON Néo ont la capacité de me faire quitter le mode analyse pour me laisser emporter par la musique. Ce banc d’essai m’a aussi donné l’occasion de renouer avec deux bons vieux routiers de la chanson qui n’ont pas trop mal vieilli, et j’ai nommé Serge Fiori qui vient de sortir son dernier album depuis des lustres et pour lequel il s’est associé à des collaborateurs de l’époque comme Serge Locas et la chanteuse Monique Fauteux. L’autre retour, attendu depuis des lunes, est celui de David Crosby, anciennement du groupe Crosby, Still, Nash and Young. Son album intitulé Croz est une superbe réalisation. Dans les deux cas, l’ensemble MOON Néo m’a bercé de leur musique qui réveille en moi des émotions vécues au cours de ma jeunesse. Au moment d’écrire ces lignes, nous en sommes à la dernière tempête (du moins, je l’espère) de cet hiver qui n’en finit plus. Bref, ce banc d’essai m’a donc réchauffé le cœur avec une électronique qui, bien que chaleureuse, ne dégage pratiquement pas de chaleur.

Certains de mes lecteurs connaissent bien mon attirance pour la sonorité des amplificateurs fonctionnant en classe A. Ces derniers ont en général une présence palpable dans le médium et une immédiateté grisante dans leur dynamique. C’est ce qui explique que ma référence actuelle en matière d’amplification soit pour le moment l’intégré Masterclass IA4 de Sugden. Et bien, je peux vous affirmer que pour un amplificateur configuré en classe A/B, la sonorité du Néo340i est très comparable à celle de mon Sugden, ce qui pour ma part constitue un véritable compliment envers le Néo340i. Avec son côté à la fois organique et  lumineux, le Sugden va démontrer une très légère avance sur le Néo340i pour ce qui est de l’aération entre les instruments et l’effet de profondeur dans l’image stéréophonique. Et c’est logiquement normal, si l’on considère que le Néo340i est environ 40 % moins cher que le Masterclass IA4. Mais pour ce qui est du respect des timbres, de la présence dans le médium et de la musicalité, là c’est du pareil au même. Donc vous l’aurez compris, ce duo Néo est une réussite pour moi.

Conclusion et recommandations
Ils sont beaux, ils sont bons et ils sont bien construits. Que demander de plus à une gamme de produits fabriqués chez nous et agrémentés d’un gage de fiabilité qui a fait ses preuves dans le temps. Le transport Néo260D offre l’alternative intéressante d’être commandé sans sa carte CNA optionnelle, ce qui abaisse son prix de détail du tiers. La qualité de sa mécanique de lecture est le présage d’une bonne longévité, surtout que chez Simaudio, on a à cœur de garder des pièces de rechange pour la plupart de leurs appareils, et ceci, pour plusieurs années. L’ergonomie du Néo260D rend son interface usager conviviale, ce pourquoi j’estime qu’il conviendra à tout audiophile déjà équipé d’un bon CNA externe et qui apprécie toujours le rituel de placer un disque compact dans le tiroir puis de presser sur le bouton Play.

L’amplificateur Néo340i se veut quant à lui une bonne évolution de son modèle d’origine. Sa connectique par modules optionnels est évolutive selon les besoins de chaque utilisateur. Sa puissance confortable et sa musicalité lui procurent une bonne marge de manœuvre quant au choix des enceintes à lui associer. De telles caractéristiques combinées à des dimensions raisonnables rendent pratiquement universelle son utilisation. Dans sa gamme de prix, il s’avère tout à fait compétitif, d’autant plus qu’il est distribué au Québec par le fabricant lui-même. L’amplificateur intégré Néo340i et le transport Néo260D sont de classe internationale et entièrement recommandables selon moi. Mais au lieu de me croire sur parole, allez-donc le constater par vous-même chez un détaillant autorisé.

Renseignements généraux
Prix du Néo
260D: 2 000 $ (version transport) ; 3 000 $ (lecteur complet)
Prix du  Néo340i: 4 600 $ (version de base) ; 5 400 $ (version D2PX)
Garantie: 10 ans, pièces et main-d’œuvre pour les électroniques et 2 ans pour les parties mécaniques des transports.

Médiagraphie
Kate Bush,
Aerial, EMI, 0946 3 43960 2 8
David Crosby, Croz, BCR, 1142-1
Angèle Dubeau, Blanc, Analekta, AN 2 8737
Serge Fiori, Serge Fiori, GSIC-588
Agnes Obel, Aventine, fichier WMA 24 bits / 48 kHz

http://www.simaudio.com/