Le nouvel album disponible le 10 septembre
Montréal
, août 2013 – À quoi reconnaît-on une excellente chanteuse ?

À la facilité et au naturel avec lesquels elle parvient à capter l’essence même d’un morceau. À sa capacité à insuffler des notes totalement personnelles et irrésistibles à une pièce. À son interprétation qui, bien qu’unique, rend entièrement justice au compositeur d’une chanson donnée. Halie Loren sait faire tout ça. Et bien plus encore.

Sur son tout nouvel album, Simply Love – le troisième à paraître sous étiquette Justin Time –, Halie montre une fois de plus qu’elle est non seulement une excellente chanteuse, mais aussi une interprète d’exception. Pour qui ne connaît pas encore cette grande artiste de 28 ans, son dernier disque, en magasin le 10 septembre, révèlera de façon frappante pourquoi la jeune femme a reçu tant de louanges et s’est créé un nom aussi respecté sur la scène jazz mondiale.

« Avec Simply Love, je voulais refléter une saison, dit-elle. La saison chaude. Pour ce faire, je me suis demandé : quel genre de trame sonore aimerais-je écouter durant les mois les plus ensoleillés de l’année ? » Son nouveau disque est la réponse à cette question.

Au cœur de Simply Love, on retrouve le quartet composé de Loren, du pianiste Matt Treder, du contrebassiste Mark Schneider et du batteur Brian West, auxquels se joignent, par moments, les guitaristes William Seiji Marsh et Daniel Gallo. La présence d’un quatuor à cordes, formé des violonistes Dave Burham et Lisa McWhorter, du violoncelliste Dale Bradley et du violiste Clark Spencer ajoute à l’ensemble un cachet indéniable. Notons aussi que les arrangements de Treder se font tantôt traditionnels sur l’exquise Le Premier Bonheur du jour (chantée par Halie dans sa version originale française), tantôt subtilement orchestraux sur la chanson bossa nova pleine d’entrain Cuando Bailamos. Une pièce coécrite par Halie et le regretté Larry Wayne Clark.

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 Fidèle à elle-même, Halie Loren apporte de nouveau sa touche si singulière à tous les classiques qu’elle a choisi de revisiter sur sa nouvelle offrande, leur donnant ainsi une seconde vie. Ainsi, l’intemporelle My Funny Valentine de Rogers & Hart’s, l’intense For Sentimental Reasons de Best & Watson’s et l’immortelle Moon River de Henry Mancini deviennent des ballades délicates, qui viennent du fond du cœur lorsque Halie les fait siennes. De plus, ne reculant devant aucun défi, elle réinvente complètement – et de façon inimitable – deux succès gigantesques, à savoir I Feel the Earth Move de Carole King, qui devient ici un bijou rythmé et vibrant ainsi que Happy Together des Turtles, qui se meut en hymne festif aux sonorités gospel et blues.

Car lorsqu’elle chante, Halie sait créer un tel sentiment d’intimité que l’auditeur a réellement l’impression que les mots et les émotions de l’artiste sont destinés à lui seul. Oui, Halie possède une voix chaleureuse, profonde, et un phrasé qui parvient à faire ressortir le sens de chaque syllabe qu’elle prononce. Elle qui a passé une grande partie de sa jeunesse en Alaska et qui réside désormais en Oregon, accomplit aisément ce que chaque interprète rêve de réussir un jour : rendre chaque chanson entièrement sienne, nous faisant oublier les diverses interprétations qui en ont été faites par le passé.

Preuve de son talent : depuis le début de sa carrière, la chanteuse polyglotte a joué dans plusieurs festivals majeurs et a donné des concerts dans des salles combles, que ce soit en Amérique du Nord, en Asie ou en Europe. En juillet 2012, elle s’est même rendue à Palerme, en Italie, à l’invitation du Orchestra Jazz Siciliana, avec lequel elle s’est produite. Elle a enregistré sept albums, encensés par la critique, et s’est retrouvée maintes fois au sommet des palmarès jazz au Japon.

Avec Simply Love, Halie Loren souhaitait célébrer l’amour et la vie. Une fois de plus, elle aura réussi son pari. Haut la main.

Site Internet:  www.halieloren.com