Roots & Wings – le nouvel album en magasin le 12 maiIncluant le premier extrait – La ballade de Jean Batailleur
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Montréal, avril 2011 — S’il peut sembler ironique qu’un album de musique world aussi «roots» et profond que celui-ci ait pu voir le jour grâce à une colossale multinationale… c’est que les dénouements du réel sont parfois insolites.

C’est ainsi que sur la titanesque autoroute interactive qu’est Google, ancien et nouveau mondes se sont rencontrés il y a un peu plus d’un an, permettant les retrouvailles inespérées d’un Australien troubadour de Byron Bay et d’un vieux compagnon chanteur et instrumentiste de l’Afrique du Sud, de Yeshe et de Tefo Hlaele, retrouvés après 15 années d’une vie non partagée.

« Ce fut un moment fort en émotions », se souvient Yeshe. « Nous étions si heureux de nous revoir que nous avons décidé d’enregistrer ensemble de nouvelles pistes avant que Tefo ne retourne à Londres [où il habite]. » Parmi les aboutissements de ces heureux moments de studio, la pièce Peace of Mind décrocha plus tard la première position du prestigieux Billboard World Song Contest dans la catégorie World music.

Après des années de tournée à l’international, Yeshe a retrouvé son inspiration dans le paradisiaque et montagneux décor de Byron Bay, en Australie. Au studio Art of Audio, planté dans les hauteurs de Mullumbimby, vert village du comté de Byron, entouré de musiciens issus de son présent et de son passé, Tefo Hlaele bien sûr, mais aussi son collaborateur de longue date Harry Manx, le danseur et spécialiste australien du Didjeridoo Ganga Giri, le violoniste virtuose Cye Wood, Siaka Diarra et Avishai Barnatan, entre autres, Yeshe a donné vie à Roots & Wings.

Coproduction de l’Allemand Kamal Engels, reconnu et récompensé pour The Gyoto Monks of Tibet —  récipiendaire du Grammy du Best Traditional World Music Album —, l’album en est un au « son pur », riche amalgame de cultures et de rythmes, de visages et de paysages… Parmi ceux-ci, ceux du froid et chaleureux Québec, où Yeshe adore être de passage, se dessinent avec deux chansons en français, une réécriture de La Ballade de Jean Batailleur de Zachary Richard, et Ta Chambre, écrite pour sa femme alors qu’ils étaient au cœur de l’Afrique francophone.

L’album contient aussi quelques pièces en anglais, de même que des interprétations originales de chansons traditionnelles africaines. Une version unique du classique et immortel Summertime, à laquelle contribue Harry Manx à la Mohan Veena et Siaka Diarra au Kamele Ngoni, révèle tout le talent d’arrangeur de Yeshe, sa capacité à fondre les influences et à s’approprier les mélodies collectées aux quatre coins du monde, ses racines toujours bien implantées dans le sol africain.
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