Troisième partie du reportage Salon Audio Montréal 2019


En entrant dans la chambre 2327 les enceintes AvantGarde présentée par American Sound of Canada sautaient aux yeux. Chose certaine, on constatait immédiatement que dans cette pièce on avait affaire à du sérieux.

Comme on peut lire sur le site web du manufacturier «AvantGarde est connue pour sa conception très particulière de l’acoustique» et c’est vrai. La philosophie de la firme est que la sonorité la plus véridique possible passe par des enceintes pavillon. Conséquemment, les Duo sont dotée d’un pavillon de 670 mm. Imaginez la grandeur de la scène sonore. Pour ce qui est du médium on a ajouté un haut-parleur  M2 de 7 pouces alors que les aigues sont livrées par un haut-parleur H2. Nous vous suggérons une écoute sérieuse.

Le préamplificateur de cet ensemble est un ATC-5 à tubes de la firme japonaise AirTight. Ce manufacturier œuvre dans le domaine de l’audio depuis plus de 30 ans. Le ATC-5 est doté non pas de une mais deux entrées phono ce qui en fait un appareil complet pour tout besoin de préamplification. On retrouve deux sorties RCA pour le brancher vers l’amplification et 3 entrées de ligne RCA également.

L’amplification double-mono était assurée par deux amplificateurs mono ATM-322 à tubes également de la firme AirTight. Deux magnifiques appareil de 120 watts. Ces amplificateurs ne sont disponibles que sur commande. Les lampes sont des 211 en configuration « push-pull ».

Le tout était branché sur des câbles Audioquest. Il s’agit d’une chaîne de référence.

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Audioville est une figure marquante dans les domaines de l’audio et de la vidéo haut de gamme dans la région de Montréal. Le local est situé 4340, rue Saint-Denis depuis 2012, toutefois Audioville existe depuis les années 1960. Le propriétaire actuel, Steve Nicola, s’est joint à la boutique en 1977. C’est un signe de stabilité qui donne confiance à sa clientèle.

Bien que la gamme des produits représentés par Audioville soit vraiment impressionnante, cette année au Salon, on a choisi de porter un accent particulier sur les casques d’écoute. Il s’agit d’un choix judicieux car leur popularité ne cesse de croître.

Force a été de constater qu’il y a beaucoup plus de firmes qui fabriquent des casques d’écoute que l’on pourrait croire. Outre les Sennheiser, on retrouvait les marques HIFIMAN, Marshall, Audio-Technica, Focal, Audeze, Grado, B&W et autres, tous au même endroit. Un vrai terrain de jeu pour les amateurs. Grâce à un montage ingénieux assez complexe il nous était possible de les essayer tous. Je crois qu’il faut souligner la patience de l’équipe d’Audioville qui avait à gérer les écoutes des nombreux visiteurs.

L’écoute de casques permettait également aux gens qui visitaient le kiosque d’en profiter pour faire l’écoute d’amplificateurs de casques à l’aide des produits serbes de la marque Auris qui valent le détour. Si vous êtes à la recherche de casques d’écoute, faites un détour vers Montréal chez Audioville. La diversité de son offre en fait un incontournable.

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Ce fut un énorme plaisir de retrouver Michelle et Bernard Brien lors de ce Salon. Toujours aussi sympathiques et d’un grand professionnalisme.

Pour les rares personnes qui ne connaitraient pas BIS Audio, il s’agit d’un fabricant de câbles, d’interconnexions ainsi qu’un large éventail de produits d’alimentation AC. Absolument tous les produits sont fabriqués à la main sur la rive-nord de Montréal. Le choix des matériaux est très rigoureux et on ne fait pas de compromis.

La philosophie de base est simple. Chaque appareil possède sa propre sonorité, alors un câble ne doit pas altérer ou colorer sa prestation. Quelque soit votre budget, BIS a un câble d’excellente qualité pour vous. De plus, le service à la clientèle est incomparable.

Madame Brien nous a appris que BIS est sur le point de commercialiser un câble XLR (balancé) qui en surprendra plus d’un. À son avis, ce sera les derniers câbles XLR que vous n’aurez jamais à vous procurer.

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Il fut aussi pour nous un grand plaisir de renouer avec l’infatigable Patrick Sareault, directeur des ventes chez Brosseau.ca.

On retrouve presqu’à chaque Salon une chaîne audio qui a un rapport qualité-prix défiant toute compétition. Cette année, la palme revient à Brosseau.ca situé à Saint-Hubert.

Les enceintes sont Dali Oberon 7. Elles sont conçues et fabriquée au Danemark. Les deux woofers de 7 po sont en fibre de bois, habilement mélangé avec une pâte à papier à grain fin, que l’on renforce avec des fibres de bois. Oui, vous avez bien lu. D’ailleurs, on voit facilement les fibres. Le procédé a deux avantages. Les woofers sont très rigides tout en étant très légers. Le tweeter à dôme souple surdimensionné de 29 mm est aussi très léger. Le cabinet en MDF est réalisé à l’aide d’une machine de coupe numérique (CNC). Des renforts internes maximisent la rigidité de la structure.

L’amplificateur intégré Hegel 90 fournissait l’amplification. Sa puissance est 60 watts par canal sous 8 ohms. La connectique consiste à deux entrées analogiques RCA niveau ligne, des entrées numériques dont une RCA (S/PDIF), une USB et une Ethernet RJ45. On retrouve une sortie RCA ainsi que deux paires de fiches pour les enceintes acoustiques. L’ensemble est sobre, mais très chic. Le transformateur torique ainsi que les condensateurs de filtrage, largement dimensionnés, apportent beaucoup de stabilité et de réserve pour les passages difficiles.

Le lecteur réseau Bluesound Node 2i agissait à titre de source. Vous le connectez directement à l’amplificateur. Il vous permettra d’obtenir des titres musicaux à partir de services de diffusion en ligne, de l’Internet ou de votre propre bibliothèque peu importe le média sur laquelle elle se trouve.

Le résultat ? Incroyable pour le prix annoncé de 3 299 $. Personne n’est sorti indifférent de cette écoute. Tout amateur de musique sérieux, ayant un budget limité, ne peut passer à côté d’une telle aubaine.

La chambre 1306, occupée par Brosseau.ca, présentait une chaîne audio diversifiée pour ne pas dire hétéroclite.

L’amplification était assurée par l’intégré Luxman, le L-509X. Son look rétro des années 1970 est craquant. Cependant, l’électronique sous le capot n’a rien de vieillot. C’est chef de file des intégrés Luxman. Les condensateurs de filtrage de forte capacité pour chacun des canaux sont les mêmes que ceux du M-700u. Le transformateur est de 600 VA. La préamplification est issue du C-700u. Quelle bête de travail !

On a jumelé le Luxman D-05u à l’intégré. C’est est un lecteur CD et SACD de haut niveau. Il fera le parfait bonheur des amateurs de musique acoustique et de voix. Les sorties analogiques sont de type RCA et XLR et le numérique est assuré soit par une sortie optique (Toslink) ou une sortie coaxiale (RCA S/PIDF). Les entrées numériques sont de type identiques à ces dernières.

Le serveur audio ZEN MK3 de la marque britannique, Innuos serait de source. C’est une marque à découvrir. Ce serveur ne requiert pas l’utilisation d’un ordinateur. Il est entièrement contrôlé par l’entremise d’une tablette ou un téléphone intelligent. Il est doté d’un espace de stockage pouvant atteindre 4 To. Notons également qu’il permet de convertir vos CD en fichiers numériques. C’est du tout-en-un.

Les enceintes sont des Baltic 4 sur pied de Cabasse. C’est une enceinte satellite à 3 voies coaxiales. Elles offrent une scène sonore très large et enveloppante. Elles étaient jumelées à un caisson de sous-grave également de Cabasse, le Santorin 30.

On ne saurait dire que Patrick manque d’audace et d’originalité. La cohérence peut être très difficile à atteindre dans un tel montage, mais force est d’admettre que le pari a été gagné haut la main.