Montréal, le 12 mars 2012 — Poursuivant son parcours riche et inspiré, Susie Arioli repousse les limites de son art avec un nouvel album judicieusement intitulé All the Way. La pétillante chanteuse nous convie à la suivre dans une sublime aventure alors qu’elle fait planer sa voix finement modulée sur treize chansons du répertoire immortel des grands standards américains. Avec la maturité des artistes qui s’inscrivent dans la durée, Arioli apporte sa touche singulière à ces thèmes légendaires qu’elle s’approprie avec un bonheur réconfortant. Ce septième enregistrement studio nous la révèle en pleine possession de ses moyens, s’exprimant dans un registre vocal encore plus étendu, tout en conservant cette sensibilité unique qui séduit son vaste public depuis de nombreuses années.
Suite au succès de son album de Noël Christmas Dreaming, certifié disque d’or et acclamé par la critique, All the Way connaîtra une diffusion internationale, étant lancé tout d’abord au Canada, le 27 mars sur étiquette Spectra Musique, avant de paraître le 12 juin aux États-Unis sur Jazzheads Records, ainsi que sur Harmonia Mundi/Jazz Village, en Europe, en Asie et en Océanie.
L’héritage spirituel des Chet Baker, Sarah Vaughan et autres maîtres du genre occupe une place essentielle dans ce projet où Susie Arioli évoque des sources d’inspiration qui lui sont chères. Transcendant ces influences, elle insuffle du même coup son énergie distinctive à des standards tels « My Funny Valentine », « There’s a Lull in My Life » ou « Time on My Hands ». Toujours accompagnée de Jordan Officer avec qui elle partage les arrangements et la réalisation, la chanteuse remise momentanément la caisse claire, pour laisser ses musiciens construire un formidable écrin à ses interprétations aussi émouvantes que parfaitement maîtrisées. Prenant appui sur des orchestrations d’une richesse sans équivalent dans son parcours, Susie Arioli s’assure comme toujours de laisser toute la place aux chansons, les révélant dans leur plus pure essence. La mémoire de Sinatra est ainsi habilement célébrée avec la pièce-titre « All the Way » à mi-chemin entre balade fifties et chanson jazz, ou encore avec l’emblématique « Here’s to the Losers » qu’une section de cuivres vient appuyer avec une redoutable efficacité. Version française méconnue de la célèbre « What a Difference a Day Makes », « Un jour de différence » vient pour sa part nous faire redécouvrir avec brio ce grand succès des années 50. Avec cet album d’où émane une rare qualité d’émotion, Susie Arioli invite son fidèle auditoire à retomber sous son charme envoûtant, poursuivant avec celui-ci une relation privilégiée qui lui a permis d’écouler plus de 250 000 albums à ce jour.
Plusieurs collaborateurs de talent se sont impliqués pour conférer à All the Way son unité et surtout, son exceptionnelle musicalité. À commencer par Jordan Officer dont la guitare fluide et inventive survole l’ensemble avec une pertinence toujours renouvelée, solidement soutenue par la rythmique des batteurs Tony Albino et Michel Berthiaume, employés en alternance auprès du contrebassiste Bill Gossage. Le pianiste Jeff Johnston, le saxophoniste Cameron Wallis, le vibraphoniste François Stevenson, le trompettiste Jérôme Dupuis-Cloutier et le contrebassiste Frédéric Grenier s’insèrent ponctuellement dans cette formation à géométrie variable, le tout complété à l’occasion par une section de cuivres (Al MacLean, Averil Parker, Ben Henriques) habilement dirigée et orchestrée par Wallis.
All the Way
Nouvel album en magasin le 27 mars prochain.