<!--:fr-->Shoka – chants japonais pour enfants: Kent Nagano et l’OSM<!--:-->

…signent un enregistrement unique et exclusif

Kent Nagano, chef d’orchestre
Diana Damrau, soprano
Orchestre Symphonique de Montréal

Date de sortie : 16 septembre 2014

Montréal, le 5 septembre 2014 – Retour aux sources et coup de cœur pour Kent Nagano. Shoka : Chants japonais pour enfants, sous étiquette ANALEKTA, est un projet que le directeur musical de l’Orchestre symphonique de Montréal chérit depuis plusieurs années. L’OSM et Kent Nagano signent ainsi un enregistrement unique et exclusif. Un projet auquel participe la réputée Diana Damrau, saluée par le New York Sun, comme la « première colorature au monde », lauréate aux International Opera Awards en 2014, dans la catégorie Meilleure chanteuse, ainsi que le Chœur des enfants de Montréal.

UN PROJET UNIQUE
Les « shoka » sont des chants japonais pour enfants que Kent Nagano entendit pour la première fois alors que sa fille Karin Kei était âgée de trois ans. Fascinée, Karin Kei écoutait attentivement, en compagnie de sa mère, des mélodies intrigantes et magnifiques qui sortaient d’un petit magnétophone. La découverte de ces chants intensément émouvants et bouleversants fit naître en Kent Nagano un projet parmi les plus ambitieux : alors que trois générations le séparaient du pays de ses ancêtres, il entreprit de remonter aux sources de ces mélodies enfantines afin de les faire connaître au grand public.

Par leurs paroles et leurs sonorités mystérieuses et envoutantes, ces chants racontent un chapitre méconnu de l’histoire du Japon. Au pays du soleil levant, à la fin du 19e siècle, surpopulation, famine et pauvreté forcent l’ouverture à l’Occident. C’est alors l’époque de la Restauration de Meiji. Les « shoka » nous livrent de façon émouvante la complexité de ce monde à peine sorti du régime féodal. Profondément enracinés dans des poèmes japonais populaires, les « shoka » sont composés sur des musiques occidentales. En cela, ils reflètent une dualité propre aux Japonais. C’est donc à la demande de Kent Nagano que ces histoires d’émotion, de tendresse, d’amour et d’amertume ont été mises en musique par le célèbre compositeur Jean-Pascal Beintus, à qui l’on doit notamment, Wolf Tracks, sous la direction de Kent Nagano (récipiendaire d’un Grammy en 2004).  Figurent également au catalogue des œuvres de ce compositeur sollicité par des orchestres prestigieux à travers le monde la musique du documentaire de Leonardo DiCaprio The 11th Hour, ainsi que plusieurs musiques de films (The King’s Speech, The Queen, Extremely Loud and Extremely Close et Harry Potter and the Deathly Hallows). Ainsi revisités, les « shoka » sont livrés dans un style compositionnel expressif et captivant, signature de Beintus.

Plongés en pleine turbulence économique et culturelle, les écoliers entonnent des chansons évoquant l’arrivée d’étrangers au Japon, parlent de souliers rouges et de l’envie de partir au loin, de poupées aux yeux bleus et de leur curieuse destinée, racontent comment des compatriotes partent outre-mer, pour ne plus jamais revenir… Shoka présente ces petits chefs-d’œuvre bouleversants.

« La beauté mystérieuse et envoutante de ces chants continue de séduire toutes les générations depuis leur création. À la fois complexes et profondément poétiques, ils sont ainsi toujours d’actualité et d’une vive pertinence dans notre monde moderne », souligne Kent Nagano.

Shoka ne manquera pas de susciter l’intérêt et l’enthousiasme d’un vaste  public!

DIANA DAMRAU
Comme dans tous les rôles qu’elle habite sur la scène musicale à travers le monde, que ce soit  Philine (Mignon), Elvira (I puritani), Linda di Chamounix, Lucia di Lammermoor et Donna Anna (Don Giovanni), Diana Damrau nous séduit ici par son interprétation saisissante. On a pu l’entendre au Palais des festivals de Baden-Baden, à l’Opéra national de Vienne et celui de Munich, à l’Opéra de Zürich, à l’Opéra allemand de Berlin et au festival de Salzburg. Elle a chanté au Metropolitan Opera tous les ans depuis 2005, s’attaquant aux rôles de Zerbinetta, Rosina, Aithra, Konstanze, Gilda, Lucia, Marie, Adèle (Le comte Ory) et Adina, faisant sensation en chantant Pamina et la Reine de la nuit lors d’une même production présentée en 2007. Elle a travaillé avec les chefs Riccardo Muti, Zubin Mehta, Lorin Maazel, Sir Colin Davis, Ivor Bolton, Nikolaus Harnoncourt, Kent Nagano, Fabio Luisi, Jérémie Rhorer, Dan Ettinger et Christian Thielemann.

KENT NAGANO
Kent Nagano est réputé pour la clarté, l’élégance et l’intelligence de ses interprétations, étant tout aussi à l’aise dans le répertoire classique et romantique que contemporain. Au concert et à l’opéra, il fait découvrir de nouvelles œuvres aux publics du monde entier, et il leur fait redécouvrir des œuvres oubliées tout en apportant une vision novatrice au répertoire établi. À titre de chef invité, il a dirigé la majorité des grands orchestres, tels que les orchestres philharmoniques de Vienne, Berlin et New York, le Chicago Symphony Orchestra, la Staatskapelle de Dresde et l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig. Depuis 2006, il est le directeur musical de l’OSM, un contrat renouvelé jusqu’en 2020, et a été le directeur musical général du Bayerische Staatsoper à Munich de 2006 à 2013. En septembre 2013, il est devenu le principal chef invité de l’Orchestre symphonique de Göteborg. En 2015, il accédera au poste de directeur musical général de l’Opéra et de l’Orchestre symphonique de Hambourg. Avec l’OSM, Kent Nagano a réalisé douze enregistrements, dont Das Lied von der Erde (Le chant de la terre) de Mahler avec le ténor Klaus Florian Vogt et le baryton Christian Gerhaher (Sony), Mahler Orchesterlieder (Chants avec orchestre) aussi aux côtés de Christian Gerhaher (Analekta), des œuvres de la compositrice Unsuk Chin avec la violoniste Viviane Hagner (Analekta), les Concertos pour piano nos 4 et 5 de Beethoven avec Till Fellner (EMC/Universal), le Concerto pour piano n° 4 de Rachmaninov et Prométhée de Scriabine avec Alain Lefèvre (Analekta) et l’intégrale des symphonies de Beethoven, dont les no. 1, 3, 5, 6, 7, 8, 9 ont déjà été enregistrées (Sony/Analekta). La Neuvième Symphonie de Beethoven fut enregistrée lors des concerts inauguraux de la Maison symphonique de Montréal en 2011.

http://www.analekta.com