Faisant partie de la deuxième portion du reportage par Michel Dallaire
Dans la salle Westmount 3, Motet Distribution effectuait une démonstration de la grande enceinte PMC Fenestria avec des composantes électroniques Hegel et Lumin.
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Photos: Mario Poirier
S’il y avait un kiosque qui était continuellement bondé lors de notre visite, c’est bien celui de la société britannique Kirmuss Audio. Les appareils de restauration de disques ont vraiment la cote. Ce n’est pas trop grave. Nous avons tout de même été en mesure d’effectuer notre petite enquête pour en savoir plus sur le nettoyeur de vinyles KA-RC-1.
Les représentants habillés de sarraus affichant un air très sérieux et professionnel. On se croirait dans un laboratoire.
Kirmuss Audio aurait passé quatre années à étudier et à scruter les différents nettoyeurs de disques vinyles. Pourtant, toutes les solutions offertes ne nettoyaient que la surface des disques. À leur avis, aucun appareil nettoyait, en profondeur, les sillons.
Le processus du KA-RC-1 effectue plusieurs cycles qui durent de trois à cinq minutes pour s’assurer que le processus de nettoyage aille jusqu’au fond des sillons en les libérant des saletés, des champignons ainsi que des résidus de nettoyeurs antécédents.
Pour en apprendre plus et visualiser des vidéos de la firme, nous vous invitons à vous rendre au : https://kirmussaudio.com. Par la même occasion vous pourrez en apprendre davantage au sujet d’un autre produit qu’ils fabriquent soit les câbles d’enceintes Adrenaline.
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La salle Saint-Laurent 8 en était une autre où le matériel audio est nettement plus élevé que nos portefeuilles le permettait sauf que nous en sommes sortis en rêvant d’être d’heureux gagnants à la loterie. La châine audio en démonstration se composaient d’appareils des marques suivantes : Krell, Gershman Acoustics, VPI et Nordost.
Les enceintes POSH de Gershman Acoustics sont montées en deux parties distinctives. Le cabinet du bas est scellé et contient 2 woofers de 8 po, à doubles aimants. Le cabinet du bas sert également à supporter la partie du haut qui, elle, contient un tweeter Morel de 5,25 po et le médium, un Accuton dont le diaphragme est de céramique. Les condensateurs des filtres sont de la marque Murdof.
La platine analogique est une VPI dont la préamplification était effectuée le Voyager Phono Preamplifier également de VPI.
La préamplification était assurée par un Krell Illusion II, alors que l’amplification, également de Krell, provenait d’un Duo 175XD. La totalité du câblage était de Nordost.
On pourrait extrapoler longtemps sur tous les petits détails de cette chaîne audio, mais ce qui compte, c’est le compte-rendu sonore. L’ensemble est une combinaison absolument gagnante à tous les niveaux. Le niveau de cohérence peut être considéré comme une référence dans l’audio. La présence et la dynamique sont incroyables. De plus, peu importe où on se place dans la salle, le rendu sonore ne semble jamais provenir des enceintes.
C’est une expérience que nous vous souhaitons de vivre !
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Dans la section le prix n’a pas d’importance, nous avons craqué pour les enceintes électrostatiques Neolith de la firme MartinLogan. Le réalisme, l’espacement des instruments et la cohérence de ces enceintes sont à couper le souffle. En fermant les yeux, les enceintes disparaissent en nous enveloppant dans l’intimité d’un club jazz comme il n’en existe presque plus.
C’est une enceinte hybride dotée d’un panneau électrostatique de grand format (48 po X 22 po) et d’un transducteur de basse fréquence de 12 pouces. Le cabinet est en polymère de résine phénolique très résistant afin de minimiser, sinon éliminer, les vibrations. La puissance recommandée de l’amplification est d’aussi peu que 20 watts allant jusqu’à 1 300 watts par canal. La Neolith se plaît agréablement bien auprès d’une pléiade d’amplificateurs allant de 4 à 8 ohms. La fréquence de réponse est de : 23 – 22 000 Hz ± 3 dB. Finalement, ce n’est pas rien mais elles sont absolument magnifiques. Tout comme MartinLogan le dit si bien, la firme n’a pas inventé les transducteurs électroniques mais force est d’admettre, qu’elle a propulsée cette technologie à un niveau nettement supérieur.
Les enceintes étaient accompagnées pour cette prestation de composantes électroniques provenant de la firme québécoise MOON by Simaudio, qui soit dit en passant, se retrouvaient un peu partout lors de ce salon. C’est beaucoup dire sur la qualité de ces appareils. Le câblage était de marque MIT. Le mariage était parfait.
Le prix de ces enceintes est de 108 000 $ L’ensemble présentée dans cette salle avoisinait les 400 000 $. On a le droit de rêver…
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Le directeur de l’exportation, Doug Graham, de l’entreprise anglaise Neat Acoustics nous a chaleureusement accueilli à la chambre 2417 pour nous présenter une belle petite chaîne audio pratique et fort compacte.
Selon mes lectures, l’amplificateur intégré Cyrus One est une légende de la haute-fidélité britannique. Le spécimen que nous avions ici est une édition revampée d’un modèle commercialisé il y a plus de 30 ans. Sa puissance est de 100 watts par canal. Malgré son modeste gabarit, les possibilités de connectique sont tout de même impressionnantes.
Le serveur était un Raspberry Pi. Il peut également agir à titre de serveur Internet. La conversion était effectuée par le DAC Qutest du fabricant Chord. Il convertit la plupart des fichiers numériques incluant le format DSD.
Les enceintes autoportantes Ekstra présentées en démonstration étaient de Neat Acoustics. Bien que l’extérieur semble relativement simpliste, beaucoup de travail de conception à la fabrication interne de l’appareil a été apporté à cette enceinte. Pour en savoir plus sur ces enceintes hors du commun, nous vous suggérons de lire le descriptif du manufacturier (en anglais) au : http://neatacoustics.com/ekstra/. L’ensemble du câblage était bien sûr de Kimber Cables.
Au final, c’était une chaîne audio qui nous a surpris, surtout de par sa petite taille, mais dont l’écoute a été très intéressante.
