L’intégrale des enregistrements EMI de Jacqueline Du Pré est de nouveau disponible, dans une nouvelle édition augmentée d’un inédit de 1962 (l’Adagio et Allegro BWV1028 de Bach), de nombreuses photos ainsi que d’une chronologie.

Il y a vingt-cinq ans, le 19 octobre 1987, disparaissait à seulement quarante-deux ans l’une des musiciennes les plus talentueuses et les plus attachantes que l’Angleterre ait vu naître : la violoncelliste Jacqueline du Pré. Frappée par la sclérose en plaques, elle avait été contrainte d’interrompre sa carrière dès 1973. Comportant 17CD, son legs discographique est d’autant plus riche qu’il fut réalisé en à peine plus de dix ans (1961-1973), œuvres solistes côtoyant les répertoires chambriste et concertant. Incarnation même de la musique partagée, Jacqueline du Pré est accompagnée de pianistes de renom, notamment celui qui en 1967 était devenu son époux : Daniel Barenboïm (également très présent dans le rôle de chef d’orchestre), mais aussi de Gerald Moore ou Stephen Kovacevich, ainsi que de chefs britanniques ayant guidé les débuts de sa trop brève carrière de soliste : Sir Adrian Boult et Sir John Barbirolli. Un coffret hommage d’une envergure et d’une diversité conformes au tempérament de Jacqueline du Pré femme et musicienne, nourri d’une énergie inépuisable et d’un don poétique qui à ce degré de fusion semblent avoir disparu avec elle.

Source: http://www.emivirginclassics.fr