L’Istituto Italiano di Cultura é lieto di annunciare la seguente produzione de « l’Opéra de Montréal »

IL TROVATORE
à la Salle Wilfrid Pelletier – Place des Arts les 21, 24, 26 et 28 janvier, 19h30

Arrivant enfin au terme de ses « années de galère », au cours desquelles Verdi accouchait pratiquement d’une partition tous les neuf mois, il compose au début des années 1850, coup sur coup, trois opéras appelés à devenir de véritables piliers du répertoire : Rigoletto, Il trovatore et La traviata. Rien n’empêcha la partition d’Il trovatore de triompher, ni le décès du librettiste Cammarano avant la fin des travaux, ni même un théâtre inondé le soir de la première par un Tibre en crue – un comble pour cette partition tout feu tout flamme ! Triomphe répété, Il trovatore se propage à travers le monde comme une traînée de poudre : Paris (1854), New York, Londres (1855)…  même Montréal applaudit Il trovatore dès 1858.

Ce succès jamais démenti se poursuit encore grâce à l’enfilade d’airs connus qui caractérisent cette œuvre et une histoire qui laisse toute la place aux émotions. Amour maternel, filial ou passionnel, peur, superstition, haine et vengeance ont inspiré au compositeur une musique qui va droit au cœur tout en restant dans les oreilles…  Les morceaux à succès abondent dans la partition : on connaît bien le « Stride la vampa » que chante Azucena au coin du feu, le « Di quella pira » que claironne Manrico au moment d’aller sauver sa mère du bûcher. Ce cri de guerre, tous les plus grands ténors, de Caruso à Pavarotti en passant par di Stefano et Domingo, ont voulu le chanter. De même, aucune soprano n’a résisté à l’ensorcelante cantilène lunaire « Tacea la notte placida ». Mais surtout, le public reconnaîtra instantanément le flamboyant « Chœur de l’enclume », que chantent en chœur les gitans en forgeant le fer de leurs chevaux.

Au-delà de toutes les flammes incrustées dans le récit, c’est le chant lui-même qui met le feu aux poudres. Chaque chanteur porte sa voix au point de fusion et crache une véritable lave de notes enflammées. Forgé par un Verdi au sommet de son génie, qui martèle et ciselle les mélodies, tour à tour haletantes ou langoureuses, toujours chauffées à blanc !

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