…lecteur BDT-310 de Panasonic

David Susilo est un professionnel détenant les certifications ISF / THX / Control4 ;
il est également un formateur certifié CEDIA et membre HAA et CEA.

Exceptionnellement bon et abordable aussi bien en 2D qu’en 3D!

Bien que je sois un passionné de projecteur Panasonic, jai sérieusement sourcillé lorsque ces derniers ont récemment annoncé qu’ils s’apprêtaient à présenter un projecteur 3D au prix incroyable de 4 000 $ CDA. Je veux dire : sans blagues? En fait, j’ai testé bon nombre de projecteurs se détaillant autour de 10 000 $, et aucun d’entre eux n’a pu atteindre mon niveau minimal d’acceptation. Alors, qu’est-ce qu’un projecteur de 4 000 $ peut réellement accomplir? Voyons ensemble le résultat de mes tests et impressions parce que j’ai tout de même eu la chance d’obtenir deux appareils 3D, soient le lecteur Blu-ray 3D BDT-310 ainsi que son acolyte, le projecteur 3D PT-AE7000U, de la compagnie Panasonic. Allons, au boulot maintenant !

Une critique rapide du BDT-310 de Panasonic
Que puis-je rajouter ? C’est un lecteur Blu-ray 3D. Simple et évident…ou peut-être pas ? Avec la plupart des lecteurs Blu-ray, il n’y a qu’une seule entrée HDMI 1.4. En d’autres termes, votre lecteur actuel, non prêt pour le 3D, prendra le chemin des poubelles. Ce lecteur-ci intègre toutefois deux sorties, vous permettant ainsi de diriger un câble vers l’afficheur 3D et un autre câble HDMI peut alimenter l’audio vers votre récepteur. Terminé. Vous ne jetez plus rien aux poubelles.

Et maintenant, passons au projecteur 3D PT-aE7000u le problème :
Il existe en fait plusieurs problèmes en lien avec l’état actuel de la projection numérique, particulièrement dans la catégorie d’appareils dont le prix est inférieur à 10 000 $. Premier problème: une reproduction au look très numérique et l’absence de qualité égale au film. Deuxièmement, et même lorsque les appareils sont bons, la performance de ces derniers ne peut atteindre son apogée qu’en mode séparé, soit en 2D ou 3D, et non pas les deux. Jusqu’à maintenant, la seule manière d’obtenir un projecteur qui performe également bien en 2D et 3D était d’acheter un écran 5D Screens de Stewart, lequel est essentiellement deux écrans roulés en un seul. Un écran pour le visionnement en 2D, et l’autre, avec un matériel hautement réfléchissant, pour le visionnement 3D. Cette quasi-solution crée toutefois de multiples problèmes. De un: vous ne pouvez avoir qu’un écran qui descend, rendant impossible l’obtention d’une toile tendue. De deux : des écrans hautement réfléchissants créent des zones chaudes (hot-spotting), C’est une loi de la physique, et on ne peut y échapper. De trois : un écran hautement réfléchissant abaisse également la résolution perçue, soit une autre loi de la physique qui ne peut être niée. Et finalement de quatre : afin de minimiser une résolution moins bien perçue, l’écran doit avoir été conçu avec des propriétés de polarisation (l’écran lui-même n’est pas polarisé, n’affichant simplement qu’un effet secondaire similaire à une polarisation) rendant le visionnement de films en 3D en une tâche ardue car le spectateur ne peut incliner la tête sans qu’un changement de couleurs en résulte. Ainsi, peu importe la méthode employée, vous ne pouvez à ce jour obtenir le meilleur des deux mondes.

À priori, je dois admettre que je suis un opposant au format 3D. Pas le concept en lui-même (en tant que tel, j’aime immensément le3D), mais plutôt le fait que nous n’en sommes qu’aux balbutiements de son implantation. Dans les salles de cinéma, la luminosité de projection semble osciller aux alentours de 8 pieds-Lambert et peut être aussi pâle que 6 pieds-Lambert, soit bien en deçà des 12 pieds Lambert recommandés pour une présentation en 3D. La diaphonie (Crosstalk) est inévitable et le hot-spotting est au-delà du point de frustration. Et c’est sans parler du prix d’entrée de 14 $ qui, à l’évidence, n’a certes pas lieu d’être pour une qualité on ne peut plus terre-à-terre.

Par ailleurs, ce n’est pas tellement mieux à la maison. L’on peut ainsi constater une diaphonie ainsi qu’un papillotement en abondance, et ce, au point de provoquer un mal de tête, voire dans certains cas déclencher une attaque « épileptique » (tel que décrit par certains fabricants dans leur avertissement 3D). À ma grande surprise, ce n’est absolument pas le cas ici avec le PT-AE7000. Le papillotement est certes toujours visible lorsque je regarde pour celui-ci précisément, mais il ne distrait cependant aucunement. La diaphonie est visible, soit, mais uniquement lorsque je m’efforce de la trouver. Plusieurs disques ont d’ailleurs été présentés avec brio, et non seulement les versions Panasonic de Coraline, Ice Age et du très populaire Avatar, mais également un tas d’autres disques 3D Blu-ray dont Captain America, Thor, Resident Evil 4 : After Life, Green Lantern, Priest de même que plusieurs films d’animation de Disney (même le quétaine Clash of the Titans et le remake de Piranha). Personnellement, je n’ai jamais pu visionner un marathon de films 3D sans avoir mal à la tête, et c’est sans compter un marathon d’au moins 20 films 3D en l’espace de 3 jours consécutifs. De mémoire, c’est la toute première fois que j’ai vraiment été en mesure de jouir du visionnement de films 3D et, en bout de piste, je suis tout simplement devenu accro à son charme. Naturellement, certains films sont particulièrement affreux et ne devraient en somme pas être regardés en 3D. Cependant, il faut toujours garder en mémoire que les problèmes associés à la diaphonie, au niveau des noirs presqu’inexistant et à l’image trop pâle peuvent être inhérents au matriçage (mastering) imparfait, tel que le film Fright Night 3D noyé sous un amas de diaphonie, qui manque de profondeur 3D et présente des couleurs trop foncées. Malgré tout, aucun niveau de noir n’est perceptible, et ce, de quelque nature que ce soit. De façon conjointe, si vous utilisez le PT-AE7000U correctement calibré, vous saurez dès lors ce qu’est une mauvaise présentation d’un disque 3D. Selon toute vraisemblance ce n’est jamais le projecteur qui est en cause, mais plutôt le résultat du matriçage inadéquat d’un disque 3D. Autre exemple d’un mauvais matriçage : le film Thor, où dans plusieurs scènes à Asgard, l’image semble être hors foyer.

La même constatation est également vraie pour les présentations 2D. À la sortie de la boîte d’emballage et en utilisant le préréglage REC-709, la température des couleurs se rapproche étroitement du standard de l’industrie D65, lequel satisfera assurément la majorité des utilisateurs. Suite à la calibration, ce projecteur se révèle être quasi parfait, me laissant croire que ses nomreuses qualités plairont même au cinéphile le plus exigeant. À noter : plusieurs réglages nommés Cinema 1, Cinema 2, etc. sont disponibles. Cela ne veut pas nécessairement dire qu’ils rencontrent tous le standard REC-709 (le standard utilisé par THX, ISF et SMPTE Society of Motion Picture and Television Engineers). Cinema 1 et Cinema 2 sont à ce titre des versions « peaufinées professionnellement » des réglages du REC-709. Les couleurs ont par ailleurs tendance à ressortir davantage, ce qui peut être fort plaisant, dépendamment de vos goûts ou du modèle d’écran que vous utilisez. Par contre, vous ne pouvez compter sur ceux-ci pour la fidélité des couleurs. Le mode D-Cinema est quant à lui également déroutant, parce qu’il n’existe aucun film pour le consommateur qui soit matricé pour le standard D-Cinema. Donc, même s’il est bien d’avoir cette option et qu’il soit plaisant de la découvrir, je ne peux recommander à qui que ce soit d’utiliser le préréglage REC-709 et d’étalonner l’appareil à partir de ce point de départ pour une calibration 3D, en ce qui a trait à l’exactitude des couleurs.

En sus, le PT-AE7000U possède entre autre plusieurs améliorations révolutionnaires par rapport à son prédécesseur; le PT-AE4000U. Le MTBF (Mean Time Before Failure) de la lampe est de 5 000 heures, soit plus du double de son prédécesseur et du « standard de l’industrie habituel » qui est de 2 000 heures. D’après ce que j’ai pu constater sur mes deux PT-AE1000U et PT-AE3000U ainsi que sur le PT-AE4000U, la lampe semblait rendre l’âme aux alentours de 3 000 heures. Donc si la tendance se maintient, le MTBF de 5 000 heures peut possiblement être étendu jusqu’à plus ou moins 6 500 à 7 000 heures.

Pour sa part, la fuite de luminosité de l’iris est sensée être amoindrie et 200 % plus performante, résultant en une augmentation de 300 % de l’étendue dynamique, ce qui étonnamment améliore aussi la performance de l’iris automatique du projecteur, au point où celui- ci n’est plus autant apparent à mes yeux (sur les modèles précédents, l’iris automatique était tellement distrayant, que je devais le mettre hors fonction). Les améliorations de la conception physique de l’iris produisent non seulement un meilleur niveau des noirs et du détail dans les ombres, mais pour des spectateurs qui tout comme moi peuvent être très sensibles à un iris dynamique ils sont maintenant en mesure de mettre en fonction le réglage Dynamic Iris, sans pour autant voir l’effet de brillance augmenter, ce qui était passablement visible et agaçant sur son prédécesseur (le PT-AE4000U de Panasonic qui m’appartient également) ou sur le système d’iris dynamique de n’importe quel autre fabricant.

Par ailleurs, son nouveau processeur Detail Clarity Processor utilise quant à lui un processeur à double-noyau pour améliorer la netteté de l’image, en employant un traitement basé sur un contenu d’allure naturelle, contrairement au traitement basé sur des pictogrammes à l’allure artificielle et pour lequel la compétition opte. C’est en l’occurrence la toute première fois que j’utilise aujourd’hui le Detail Clarity Processor pour mon visionnement journalier, et les réglages 3D en sont véritablement la vedette. En complément, vous pouvez personnaliser la performance 3D du PT-AE7000U jusqu’au maximum en utilisant le réglage 3D Parallax, le réglage 3D Picture Balance ainsi qu’une pléthore d’autres réglages afin de virtuellement éliminer toute diaphonie, en plus des autres effets indésirables associés à une présentation 3D à la maison (et jusqu’à un certain point, associés à une présentation commerciale tout court).

À 4 000 $, je ne peux naturellement pas m’attendre à la perfection, et si je dois mettre en lumière certains irritants, la conversion 2D à 3D qui devient terne en comparaison à l’algorithme de conversion de Sony en ferait partie. Pour ma part, je préfère obtenir une présentation native 2D et 3D virtuellement parfaite sur un faux 3D, et ce, peu importe son degré de performance. Autre point négatif (et non le moindre) : l’objectif de projection n’est pas situé au centre de l’appareil. Pour ceux qui, tout comme moi doivent installer le projecteur en plein milieu, ceci peut poser un problème surtout lorsque le déplacement horizontal de l’objectif se limite à 26 %… ce qui est insuffisant pour compenser n’importe quelle installation au centre sans être obligé de déplacer le support du projecteur de quelques pouces plus à droite. Personnellement, je ne parviens pas à comprendre le changement du positionnement de l’objectif (pas plus que la diminution dans le déplacement horizontal de l’objectif ), lorsque les conceptions de Panasonic ont toujours été que l’objectif soit placé en plein cen- tre de l’appareil, et ceci, à partir de mon tout premier PT-AE1000U jusqu’au PT-AE4000U. J’estime qu’une réduction de coûts ne peut vérita- blement pas être la raison de ce changement de conception.

Après calibration : un mode plus précis = REC 709 = parfait pour le 2D
Le PT-AE7000U mesure 442 lumens, calibré en mode le plus précis qui soit et basé sur le réglage REC-709, ainsi qu’avec un peu plus de calibration de ma part. Pour le visionnement 2D, ce niveau de luminosité est tout à fait convenable pour visionner un film. Sans aucun problème, ceci va confortablement remplir mon écran blanc-mat, à gain 1.9 et au rapport 21:9 de Grandview.

Après calibration : un mode plus brillant = Dynamic = parfait pour le 3D
J’ai procédé à certains changements majeurs au mode Dynamic. De façon générale,, l’idée de départ du Dynamic Mode est de rendre l’image dynamique. Résultat final : un rendu fort bien approprié pour un mode brillant, lequel j’ai peaufiné spécifiquement pour un vision- nement 3D avec juste assez de pétillant au niveau de l’image et possiblement un peu trop dans le département des couleurs, mais néan- moins bien meilleur que n’importe quel autre projecteur affiché à ce prix.

Tout bien considéré, le projecteur Panasonic étant situé à peine en bas du 16 pieds-Lambert recommandé par THX dans son meilleur mode (pour le 2D), est somme toute l’un des meilleurs balancés (en brillance et couleur) en mode 3D ! D’une manière ou d’une autre, rap- pelez-vous que le mode 2D fut tout de même créé selon les spécifications SMPTE et que le mode 3D est quant à lui toujours plus brillant que la plupart des complexes de films de la grande région de Toronto.

Panasonic prétend 2 000 lumens – impressionnant en soi. J’ai constaté qu’en utilisant mon écran à gain 1.0 et selon son mode plus bril- lant, il affichait un peu plus de 1 600. Ce résultat est évidemment compréhensible, parce que la majorité des mesures sont conçues pour employer un écran à gain 1.3, Studiotek 130 de Stewart, ce qui amène mes 1 600 lumens mesurés à 2 000 lumens. Mais pourquoi ? Selon mon interlocuteur chez Stewart Filmscreens, le Studiotek 130 est l’écran le plus communément utilisé dans leur arsenal parce que celui-ci maintient le délicat équilibre entre la neutralité de la couleur du Studiotek 100 et l’extra brillance des écrans à plus haut gain avec le moins de hot-spotting possible.

Recommandations d’écran pour le PT-aE7000u
Les attributs communs d’une salle de cinéma maison dédiée, incluent habituellement des surfaces médium à foncés – non-réfléchis- santes, toute luminosité provenant des fenêtres étant par ailleurs sous contrôle (ou dans mon cas sans fenêtre), et ce, avec un contrôle total de l’éclairage. Étant un puriste, ma recommandation se base sur le scénario du meilleur cas possible. Avec le PT-AE7000U disposé dans une telle pièce, la question suivante sera : combien large est l’écran et – à quelle distance est le montage du projecteur en termes de l’étendue du zoom ? Un plein téléobjectif peut quant à lui perdre suffisamment de brillance pour être pris en considération.

La plupart de nous, sans pour cela avoir un écran vraiment large, peuvent voir les films en 2D en utilisant la lampe en mode éco, même après une pleine calibration. Je parle ici d’écran de 100 po en diagonal, à gain de 1.0 avec un rapport 16:9, ainsi que d’écrans d’approximativement 125 po de diagonal, à gain 1.3 (ce qui équivaut à presque 12 pieds-Lambert). Donc, avec le gain, vous bénéficierez de plus de 15 pieds-Lambert avec une lampe toute neuve. Conséquemment, c’est une brillance respectable et bien meilleure que la majorité des salles de cinéma torontoises, où 10 à 12 pieds-Lambert semblent être la norme pour une présentation en 2D. En mode Dynamic, le PT-AE7000U présente des tonnes de brillance ce qui, tout comme moi, vous permet d’utiliser le mode Dynamic en plus du réglage Normal pour la puissance de la lampe afin de compenser pour l’obscurcissement des lunettes 3D.

Considérant l’ensemble des informations mentionnées précédemment, et selon la neutralité de l’écran, je recommanderais fortement un écran blanc-mat à gain 1.0, tel le Studiotek 100 de Stewart, pour éviter la présence de hot-spotting. D’un autre côté, si vous aimez que l’image projetée ait plus de punch et d’éclat, un gain modeste (aux alentours de 1.3 ou 1.4) est tout à fait acceptable tout en allouant plus de brillance à l’image. En d’autres termes, des écrans tels que le Studiotek 130 (1.3) de Stewart sont largement recommandés.

Par contre, si vous optez pour un écran plus compact (92 po ou moins), je vous conseillerais plutôt l’écran Grayhawk de Stewart ou n’importe quel écran gris avec un gain d’écran de 0.8 approximativement. De cette manière, vous obtiendrez un noir « plus noir ».

Au final, est-ce que le PT-aE7000u de Panasonic est la solution ?
Le PT-AE7000U de Panasonic produit des images 2D et 3D exceptionnellement bonnes, à un prix exceptionnellement bon. L’émetteur 3D intégré est très puissant et ma salle de 16 pi de profondeur avec le signal voyageant sur un total de 15 pi (16 pi du projecteur à l’écran et un autre 9 pi de retour de l’écran vers nos lunettes). Les lunettes 3D pour leur part (bien que non incluses) sont très légères et, après un certain temps, j’oubliais même que je les portais. Sa présentation 2D est similaire au visionnement d’un film, et sur mon écran de 96 po de diagonale, à gain de 1.0, l’image apparaît assez brillante, tel que recommandé par le standard SMPTE / THX / ISF selon une distance d’une fois la largeur de l’écran, bien qu’en mode 3D cela soit suffisamment brillant pour ne pas avoir besoin d’utiliser un écran à gain positif. Même lorsque comparé aux salles de cinéma comportant le plus ReadD-3D, ce projecteur produit encore une image substantiellement plus brillante et plus confortable avec moins de diaphonie, offrant ainsi une présentation sans l’apport d’un mal de tête.

Après les améliorations évolutives, du PT-AE3000U jusqu’au PT-AE4000U (je possède les deux modèles et les utilise comme projecteursde référence dans mon installation de cinéma maison), le PT-AE7000U se révèle être une véritable amélioration révolutionnaire quant au modèle précédent, et un surdoué en présentation 2D et 3D. À un prix de détail suggéré par le fabricant de 4 000 $ (le prix en boutique peut être légèrement inférieur à celui-ci), je recommande fortement à quiconque cherche un projecteur de mendier, d’emprunter ou de

Après calibration : un mode plus précis = REC 709 = parfait pour le 2D
Le PT-AE7000U mesure 442 lumens, calibré en mode le plus précis qui soit et basé sur le réglage REC-709, ainsi qu’avec un peu plus de calibration de ma part. Pour le visionnement 2D, ce niveau de luminosité est tout à fait convenable pour visionner un film. Sans aucun problème, ceci va confortablement remplir mon écran blanc-mat, à gain 1.9 et au rapport 21:9 de Grandview.

Après calibration : un mode plus brillant = Dynamic = parfait pour le 3D
J’ai procédé à certains changements majeurs au mode Dynamic. De façon générale,, l’idée de départ du Dynamic Mode est de rendre l’image dynamique. Résultat final : un rendu fort bien approprié pour un mode brillant, lequel j’ai peaufiné spécifiquement pour un vision- nement 3D avec juste assez de pétillant au niveau de l’image et possiblement un peu trop dans le département des couleurs, mais néan- moins bien meilleur que n’importe quel autre projecteur affiché à ce prix.

Tout bien considéré, le projecteur Panasonic étant situé à peine en bas du 16 pieds-Lambert recommandé par THX dans son meilleur mode (pour le 2D), est somme toute l’un des meilleurs balancés (en brillance et couleur) en mode 3D ! D’une manière ou d’une autre, rap- pelez-vous que le mode 2D fut tout de même créé selon les spécifications SMPTE et que le mode 3D est quant à lui toujours plus brillant que la plupart des complexes de films de la grande région de Toronto.

Panasonic prétend 2 000 lumens – impressionnant en soi. J’ai constaté qu’en utilisant mon écran à gain 1.0 et selon son mode plus bril- lant, il affichait un peu plus de 1 600. Ce résultat est évidemment compréhensible, parce que la majorité des mesures sont conçues pour employer un écran à gain 1.3, Studiotek 130 de Stewart, ce qui amène mes 1 600 lumens mesurés à 2 000 lumens. Mais pourquoi ? Selon mon interlocuteur chez Stewart Filmscreens, le Studiotek 130 est l’écran le plus communément utilisé dans leur arsenal parce que celui-ci maintient le délicat équilibre entre la neutralité de la couleur du Studiotek 100 et l’extra brillance des écrans à plus haut gain avec le moins de hot-spotting possible.

Becommandations d’écran pour le PT-aE7000u
Les attributs communs d’une salle de cinéma maison dédiée, incluent habituellement des surfaces médium à foncés – non-réfléchissantes, toute luminosité provenant des fenêtres étant par ailleurs sous contrôle (ou dans mon cas sans fenêtre), et ce, avec un contrôle total de l’éclairage. Étant un puriste, ma recommandation se base sur le scénario du meilleur cas possible. Avec le PT-AE7000U disposé dans une telle pièce, la question suivante sera : combien large est l’écran et – à quelle distance est le montage du projecteur en termes de l’étendue du zoom ? Un plein téléobjectif peut quant à lui perdre suffisamment de brillance pour être pris en considération.

La plupart de nous, sans pour cela avoir un écran vraiment large, peuvent voir les films en 2D en utilisant la lampe en mode éco, même après une pleine calibration. Je parle ici d’écran de 100 po en diagonal, à gain de 1.0 avec un rapport 16:9, ainsi que d’écrans d’approximativement 125 po de diagonal, à gain 1.3 (ce qui équivaut à presque 12 pieds-Lambert). Donc, avec le gain, vous bénéficierez de plus de 15 pieds-Lambert avec une lampe toute neuve. Conséquemment, c’est une brillance respectable et bien meilleure que la majorité des salles de cinéma torontoises, où 10 à 12 pieds-Lambert semblent être la norme pour une présentation en 2D. En mode Dynamic, le PT-AE7000U présente des tonnes de brillance ce qui, tout comme moi, vous permet d’utiliser le mode Dynamic en plus du réglage Normal pour la puissance de la lampe afin de compenser pour l’obscurcissement des lunettes 3D.

Considérant l’ensemble des informations mentionnées précédemment, et selon la neutralité de l’écran, je recommanderais fortementun écran blanc-mat à gain 1.0, tel le Studiotek 100 de Stewart, pour éviter la présence de hot-spotting. D’un autre côté, si vous aimez que l’image projetée ait plus de punch et d’éclat, un gain modeste (aux alentours de 1.3 ou 1.4) est tout à fait acceptable tout en allouant plus de brillance à l’image. En d’autres termes, des écrans tels que le Studiotek 130 (1.3) de Stewart sont largement recommandés. Par contre, si vous optez pour un écran plus compact (92 po ou moins), je vous conseillerais plutôt l’écran Grayhawk de Stewart ou n’importe quel écran gris avec un gain d’écran de 0.8 approximativement. De cette manière, vous obtiendrez un noir « plus noir ».

Au final, est-ce que le PT-aE7000u de Panasonic est la solution ?
Le PT-AE7000U de Panasonic produit des images 2D et 3D exceptionnellement bonnes, à un prix exceptionnellement bon. L’émetteur 3D intégré est très puissant et ma salle de 16 pi de profondeur avec le signal voyageant sur un total de 15 pi (16 pi du projecteur à l’écran et un autre 9 pi de retour de l’écran vers nos lunettes). Les lunettes 3D pour leur part (bien que non incluses) sont très légères et, après un certain temps, j’oubliais même que je les portais.

Sa présentation 2D est similaire au visionnement d’un film, et sur mon écran de 96 po de diagonale, à gain de 1.0, l’image apparaît assez brillante, tel que recommandé par le standard SMPTE / THX / ISF selon une distance d’une fois la largeur de l’écran, bien qu’en mode 3D cela soit suffisamment brillant pour ne pas avoir besoin d’utiliser un écran à gain positif. Même lorsque comparé aux salles de cinéma comportant le plus ReadD-3D, ce projecteur produit encore une image substantiellement plus brillante et plus confortable avec moins de diaphonie, offrant ainsi une présentation sans l’apport d’un mal de tête.

Après les améliorations évolutives, du PT-AE3000U jusqu’au PT-AE4000U (je possède les deux modèles et les utilise comme projecteurs de référence dans mon installation de cinéma maison), le PT-AE7000U se révèle être une véritable amélioration révolutionnaire quant au modèle précédent, et un surdoué en présentation 2D et 3D. À un prix de détail suggéré par le fabricant de 4 000 $ (le prix en boutique peut être légèrement inférieur à celui-ci), je recommande fortement à quiconque cherche un projecteur de mendier, d’emprunter ou de voler, voire n’importe quelle combinaison de ces actions, afin de vous procurer ce projecteur. Et j’exagère à peine.

RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX
P
rojecteur 3D PT-AE7000U
P
rix : 3 999,99 $
G
arantie : 1 an, pièces et main-d’oeuvre (lampe incluse)
L
ecteur 3D BDT310
P
rix : 249,99 $
G
arantie : 1 an, pièces et main-d’oeuvre
Fab
ricant/Distributeur : Panasonic Canada Inc.,
Tél. : 905.624.5010,
www.panasonic.ca

Tests effectués chez ACE par David Susilo dans une salle SMPTE/THX.

Appareils utilisés :
Récepteur MRX-700 d’Anthem ;
Caisson de basse avec correcteur de pièce Antimode 8033s de DSpeaker ;
Écrans Grandview (avec spécifications égales au modèle Studiotek 100 de Stewart);
Câbles HDMI M2000HD de Monster Cables ;
Enceintes cinéma maison Century 300i, Image C5 Centre et caisson de basse Subseries 300 de PSB ;
Lecteur de disque Blu-ray BDT-310 de Panasonic ;
Projecteur 3D PT-AE7000U de Panasonic ;
Câbles d’enceintes Ambiance MkII d’Ultralink.

Films 3D Blu-ray visionnés pour cette critique et hautement recommandés :
B
eauty and the Beast de Disney ;
Resident Evil 4: After Life ;
Kung Fu Panda 2 ;

Films 3D Blu-ray au matriçage déficient utilisés pour cette critique :
Thor ;
F
right Night
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