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Montréal, 2013 Chanteuse et poétesse inspirée, compo sitrice innovante, la Tunisienne
Emel Mathlouthi est à la fois la descendante des grandes divas du Maghreb et l’héritière des protest singers des sixties. Son disque Kelmti Horra étant enfin disponible en magasin via Harmonia Mundi Distribution, elle sera de retour en spectacle à Montréal le 14 juin prochain au Gesù dans le cadre des FrancoFolies.
Se nourrissant autant de Dylan, de Cheikh Imam et des sons d’aujourd’hui, elle enrobe ses chansons engagées de rock et d’électro. Figure du « printemps arabe », c’est aussi une bête de scène et sa voix rime avec révolution et liberté. Avec ses morceaux envoûtants, cet album la fait rentrer de plein pied sur l’échiquier de la pop mondiale.
Née à Tunis, Emel Mathlouthi compose, écrit et chante. Emel Mathlouthi apporte un son résolument inédit et étonnant à la musique tunisienne. À son écoute, on évoquera Joan Baez, Amalia Rodriguez, Sœur Marie Keyrouz, Fairouz. Dotée de qualités vocales remarquables, son style envoûtant, parfois lyrique, à fortes dominantes rock, orientale et trip hop allie délicatement les musiques du Maghreb et du MoyenOrient en y ajoutant une palette tantôt tzigane, de temps à autre flamenca, quelques fois celtique.
Sa musique semble venir d’un autre monde, plus humain, plein de sensibilité, à fleur de peau et de sentiments divers. elle chante non seulement avec sa voix mais avec tout son corps son âme et ses traits aussi!» poussée par des amis, elle commence à écrire en tunisien en 2004 et ne cesse de composer depuis dans cette langue, ainsi qu’en arabe littéraire arrivée en France ou elle découvre la douleur et la souffrance de l’éloignement de la nostalgie; elle développe davantage ses créations qui se présentent toutes comme des histoires ou le décor change au fur et à mesure que la chanson progresse, toutes pleines de colère, de tristesse, sa musique regorge d’amour, amour du pays livré à son sort, d’espoir, espoir de liberté et de délivrance, de foi, de désillusion, de réflexion sur l’existence et la faiblesse de l’humain face à la folie de ses semblables… bref d’émotions de tous genres, « des moments transcendants ou tout s’efface et ne reste que la voix, la musique et surtout le poids des mots et rien d’autre… »
Le succès est au rendezvous et après de belles collaborations avec CharlElie Couture, Jean Jacques Milteau, Tricky et le groupe Meï Teï Shô, une sélection à la première édition du Prix RMC Moyen Orient en 2006 et des invitations à chanter dans le monde entier (Canada, Yémen, Équateur, Géorgie) elle est en passe de devenir l’une des figures de proue des musiques actuelles arabes.
